On ne va pas se le cacher, la première chose à laquelle on a pensé en apprenant le projet d'un spin-off à Breaking Bad c'était : "Pourquoi ? A quoi ça va servir ?" Il faut dire que la série de Vince Gilligan est entrée au panthéon des meilleures créations télévisuelles et qu'elle a su se retirer parfaitement avec une fin maîtrisée et satisfaisante. Ainsi, pourquoi risquer de tout gâcher avec une nouvelle série potentiellement moins bonne ?
Pourtant, force est d'admettre que notre avis a positivement évolué depuis quelques mois. La raison ? On a appris que cette série sera finalement un prequel à Breaking Bad et se concentrera principalement – comme son nom l'indique – sur Saul Goodman, l'avocat délirant de Walter et Jesse. Résultat, Better Call Saul sera l'occasion parfaite de découvrir comment le personnage de Bob Odenkirk est devenu ce qu'il est, tout en retrouvant la réalisation et photographie mémorables de Breaking Bad, et en assistant à quelques clins d'oeil jouissifs à sa grande soeur.
De plus, bien que des caméos soient déjà envisageables et que l'on retrouvera d'autres visages cultes du show, cette série se démarquera par son format et son ton. Oui, oubliez les épisodes dramatiques de 50 minutes, place à la dramédie de 30 minutes. De quoi nous aider à rapidement oublier cette simple image de "série dérivée de" et lui permettre de trouver sa propre identité et son propre rythme.
Résultat ? Comme on peut le découvrir dans la bande-annonce, Better Call Saul a tout pour satisfaire les fans de la première heure et se trouver un nouveau public. Les histoires inédites s'annoncent passionnantes et traitées d'une façon fascinante, Bob Odenkirk semble s'amuser comme jamais, nous communiquant sa bonne humeur et le savoir-faire de Breaking Bad est utilisé à bon escient et de façon intelligente.
Et ce ne sont pas les premières critiques américaines qui nous contrediront, nos confrères étrangers étant particulièrement unanimes.
La saison 1 de Better Call Saul débutera le 9 février sur Netflix France.