Après le plan de lutte contre l'homophobie et la transphobie à l'école, le gouvernement français s'attaque à un autre gros problème qui touche les étudiants : le racisme et l'antisémitisme. Frédérique Vidal, la ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation a ainsi annoncé sur Twitter la création d'une journée nationale de lutte contre le racisme et l'antisémitisme dans les universités.
Ce jour a déjà été trouvé : il s'agira du 21 mars. Il s'inscrira dans le cadre de la semaine nationale d'éducation et d'actions contre le racisme et l'antisémitisme. Cette nouveauté commencera à partir de 2020 dans les facs. Afin de bien faire les choses, une enveloppe de 2 millions d'euros sera entièrement consacrée à ce jour là.
Et comme une journée de lutte contre le racisme et l'antisémitisme, c'est un beau symbole, mais ça ne suffit pas, la ministre a également révélé qu'un décret était en préparation. Il concerne les sanctions que subiront ceux et celles qui auront discriminé leurs camarades de classe, par la parole ou par des actes.
Ces sanctions ne seront pas des punitions, elles se veulent pédagogiques. Les auteurs des méfaits devront par exemple visiter des lieux de mémoire ou encore participer à des activités associatives.
Dans un communiqué de presse publié sur le site du gouvernement, Frédérique Vidal a déclaré : "Il est urgent de donner plus de visibilités aux initiatives des acteurs en les concentrant dans une journée afin de marquer les esprits au sceau de la tolérance, du civisme, du respect d'autrui et de la vérité scientifique".
Son but ? Arrêter une bonne fois pour toutes le "fléau qu'est la haine raciste et antisémite". Elle a également un autre objectif pour les universités comme elle l'a détaillée au Monde : celui d'avoir "une représentation plus ressemblante de notre société, dans sa diversité géographique et sociale" dans "nos grandes écoles". Des beaux projets à venir donc.