Après les résultats du bac 2021 (vous pouvez toujours retrouver vos résultats ainsi que ceux de vos amis grâce à PRBK), ce sont les résultats du brevet qui tombent depuis quelques jours. Après une année sans examen à cause de la pandémie de Covid-19, les élèves de 3e ont, cette fois, bien passé les épreuves qui se sont déroulées les 28 et 29 juin. Au programme ? Le français, les maths, l'histoire-géographie ou encore les sciences. L'an dernier, le taux de réussite du DNB était de 90,5%. Et il ne devrait pas beaucoup chuter en 2021.
Pour noter les épreuves du brevet, des professeurs ont été mobilisés au début du mois de juillet. Mais plus que lors des années précédentes, ces correcteurs ont été surpris de découvrir les directives du ministère qui a appelé à la "bienveillance". Par exemple, comme l'explique Le Figaro, l'étudiant, dans le Doubs, il a été demandé aux profs d'attribuer l'ensemble des points "quand un élève a réalisé de façon satisfaisante un exercice", même s'il n'a pas tout bon. Un professeur de français confie aussi au site une autre consigne qui peut surprendre : "la dictée, si c'est mauvais mais que vous sentez que l'élève maîtrise globalement assez bien les accords, vous pouvez rajouter 2 ou 3 points."
Des demandes qui ont aussi été critiquées sur les réseaux sociaux, dont Twitter. Plusieurs correcteurs y ont poussé un coup de gueule pour dénoncer cette "bienveillance" qui fausse les vrais résultats des élèves. L'un d'eux explique même qu'on lui a demandé de mettre la moitié des points à un exercice... complètement faux !
Selon des professeurs interrogés par Le Figaro étudiant, cette décision de corriger "avec bienveillance" aurait un but : cacher le vrai niveau (plus que moyen) des élèves. Car en plus des disparités selon les établissements, certains n'ont pas non plus eu le temps de voir le programme en intégralité. Un professeur de SVT expliqué que, cette année plus que jamais, certains vont avoir de mauvaises surprises malgré "un barème remanié pour masquer la catastrophe". "C'est insoutenable pour un gouvernement d'avoir des élèves qui réussissent très mal. Ça voudrait dire que l'enseignement n'est pas bon." précise Fiona, prof de français.