C'est en novembre 2021 que Britney Spears a enfin été débarrassée de sa tutelle qui lui était imposée depuis une dizaine d'années par sa famille. Un soulagement pour la chanteuse qui revit à nouveau - elle s'est mariée à Sam Asghari en juin dernier, mais qui ne signifie pas pour autant que la page de cette triste période de sa vie est désormais tournée.
La date est connue de tous, c'est le 13 juillet 2022 qu'une nouvelle audience se tiendra à Los Angeles durant laquelle Jamie Spears - le père de la star, tentera notamment de réclamer l'argent qu'il estime mériter pour son rôle dans la carrière de sa fille, mais également de dévoiler sa version des faits vis-à-vis de quelques accusations qui ont été portées à son encontre.
Et parmi elles, on y retrouve notamment celle qui affirme qu'il aurait autorisé à mettre la chambre de Britney Spears sur écoute. Info ou intox ? A en croire des documents destinés à cette audience et obtenus par Yahoo!, ceci serait faux.
"J'ai été informé des accusations des conseillers de Britney qui affirment qu'un appareil d'écoute ou enregistreur aurait été placé dans sa chambre afin de la surveiller durant la tutelle. Cette accusation est fausse, assurerait Jamie dans une déclaration sur l'honneur. Je n'ai jamais, à aucun moment, demandé ou autorisé une quelconque surveillance de la chambre de Britney, notamment durant cette tutelle. Je ne suis au courant de rien concernant une possible surveillance du genre". Affaire classée ? Pas vraiment.
Comme le précise Yahoo! qui a pu décortiquer ses supposés propos dans cette déclaration, Jamie Spears n'aurait en revanche "pas nié que le téléphone de Britney était surveillé quand il était sur son chargeur". Et cet "oubli" - ou aveu indirect, de sa part pourrait bien jouer en sa défaveur dans cette affaire.
Pour rappel, ces accusations de mises sur écoute ont vu le jour quand le New York Times a dévoilé un documentaire intitulé Controlling Britney Spears, dans lequel il était révélé que l'entreprise de sécurité Black Box aurait été recrutée afin d'enregistrer les communications numériques de l'artiste et capturer secrètement ses enregistrements audios. A cet effet, un ancien employé témoignait sur sa mission et révélait qu'il avait rapidement compris que son équipe n'avait pas été engagée pour "protéger la star", mais qu'elle avait perdu sa "condition d'être humain" et qu'elle vivait dans une sorte de "prison".