Libérée, délivrée ? Cela fait plus d'un an que Britney Spears est parvenue à s'émanciper de la tutelle paternelle, ce qu'elle évoque d'ailleurs largement dans ses Mémoires, La Femme en moi, petit événement en librairies. Mais aujourd'hui, c'est une autre forme d'emprise qu'elle aimerait fuir à tout prix.
A savoir ? Celle de l'industrie musicale. C'est effectivement sur Instagram, réseau social qu'elle pratique au quotidien à grands coups de selfies et de confessions impudiques, que "Brit" s'est exprimée. Elle a d'abord contesté tout éventuel retour dans les bacs au cours de l'année 2024 : "On n'arrête pas de dire que je fais appel à des gens pour préparer un nouvel album... Juste pour être clair, la plupart des infos à mon sujet sont fausses !".
Mais elle est aussi allée plus loin... En niant toute forme de come back, même nostalgique, dans le cadre d'une compilation par exemple. Britney l'assure noir sur blanc dans son post du 4 janvier, mystérieusement supprimé depuis : "Je ne retournerai jamais dans l'industrie musicale !!!". Un drame pour ses fans. Mais est-ce si surprenant que cela ?
"Ceux qui ont lu mon livre le savent: il y a plein de choses que vous ignorez à mon sujet", détaille encore Britney, qui affirme dans cette publication avoir trouvé un tout autre job (hormis autrice) : prête-plume ! "J'ai écrit plus de vingt chansons pour d'autres personnes depuis deux ans", affirme-t-elle à l'adresse de ses dizaines de millions de followers. Un taf qui lui permet de garder un pied dans cet univers, mais qui l'empêche de se dédier à un nouvel album perso...
Mais c'est surtout toute autre chose qui l'éloignerait de l'industrie : toutes les violences qu'une telle sphère concentre. Dans ses Mémoires, Britney aborde le sujet en long, en large et en travers, à travers son propre exemple.
Ses relations très problématiques avec d'autres artistes qui des années durant sont venus donner le la à l'industrie de la pop, comme Justin Timberlake. La tornade médiatique dont elle a fait l'objet après s'être rasée le crâne, événement largement relaté par la presse musicale. La manière dont son corps a été objectifié lors de la création (puis de la destruction) du "personnage Britney Spears", d'un album à l'autre. Cette même sphère qui lui a imposée un statut improbable : celui de "l'éternelle vierge".
Elle en souffre encore.
On imagine donc volontiers la réticence qu'éprouve la star face à ce microcosme plutôt... Toxique. S'en détacher est une façon pour elle de se réapproprier sa propre image. Et peut être, une forme de liberté ?