

Avec une note de 3,7/5 sur AlloCiné, basée sur plus de 10 000 évaluations, Nicky Larson trône au sommet des réalisations de Philippe Lacheau les plus appréciées des spectateurs. C'est à égalité avec Babysitting et Alibi.com 2, mais ce dernier compte légèrement moins d'avis.
En lisant les critiques, trois points ressortent :
- La fidélité à l'œuvre originale
- Les scènes d'action dynamiques
- L'humour omniprésent
Les fans de l'anime culte ont salué les nombreux clins d'œil et références, tandis que la performance de Lacheau dans le rôle-titre a agréablement surpris beaucoup d'entre eux.

Malgré ce bon accueil loin d'être gagné d'avance, Nicky Larson et le parfum de Cupidon détient un "record" moins enviable : c'est le film de Philippe Lacheau qui a attiré le moins de spectateurs en salles. Avec 1,68 million d'entrées, il se place loin derrière les autres cartons du réalisateur : 4,2 millions pour Alibi.com 2, 3,5 millions pour Alibi.com, 3,2 millions pour Babysitting 2, 2,3 millions pour Babysitting et 1,8 million pour Super-héros malgré lui.
Deux facteurs peuvent expliquer ce paradoxe :

- Un public de niche : Nicky Larson s'adressait principalement aux fans de l'anime, un public plus limité que celui des comédies grand public habituelles de Lacheau.
- Un bouche-à-oreille tardif : l'excellente réception du film a pu se faire après sa sortie en salles, bénéficiant finalement aux ventes en VOD et aux diffusions TV, mais pas forcément au box-office.

Ce paradoxe montre que Philippe Lacheau est capable de sortir de sa zone de confort et de proposer des projets audacieux. Même si Nicky Larson et le parfum de Cupidon n'a pas été son plus grand succès commercial, il prouve que le réalisateur sait conquérir le cœur des spectateurs avec des projets originaux et bien exécutés.
Alors, faut-il juger un film uniquement sur son succès en salles ? L'exemple de cette adaptation nous rappelle que la qualité d'un film ne se mesure pas toujours à son box-office, et que les pépites cinématographiques méritent parfois d'être (re)découvertes après leur sortie en salles.