Un peu moins de quatre mois après les terribles attentats du 13 novembre qui avaient fait 130 morts, Jesse Hughes, le leader des Eagles of Death Metal qui se produisaient au Bataclan le soir du drame, a fait polémique cette semaine. Dans une interview, le rockeur avait remis en cause le service de sécurité de la salle de spectacle, laissant entendre que certains gardes étaient au courant du déroulement de l'attaque.
Deux jours après la diffusion de cette interview à la télévision américaine, Jesse Hughes a fait son mea-culpa dans un communiqué de presse envoyé à l'AFP. "J'implore le pardon, humblement, du peuple français, du personnel et des agents de sécurité du Bataclan, de mes fans, de ma famille, mes amis, et de toute autre personne blessée ou offensée par les accusations absurdes que j'ai faites" écrit le chanteur qui ajoute que ses accusations étaient "non fondées et sans aucune base".
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Suite à ses premières déclarations, c'est l'équipe du Bataclan qui avait réagi. "Tous les témoignages recueillis à ce jour démontrent le professionnalisme et le courage des équipes de sécurité présentes sur place le 13 novembre 2015. Des centaines de personnes ont vraisemblablement été sauvées grâce à leur intervention" ont-ils expliqué, mettant les accusations de Jesse Hughes sur le compte du traumatisme. 90 personnes sont décédées au Bataclan le 13 novembre dernier.
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