Si Sherlock et Elementary suivent le même personnage, les deux séries n'ont finalement rien à voir. Et bien que Jonny Lee Miller comprenne les inquiétudes des fans, avouant au journal avoir eu les mêmes avant d'accepter le rôle : "Comment insuffler une énergie inédite au personnage ?", il affirme que les deux univers sont différents et complémentaires.
Premier exemple ? Le passif du héros et sa relation avec Watson : "Rob Doherty, le créateur de la série, m'a séduit en m'expliquant que nous allions explorer l'addiction de Holmes à la cocaïne et son rétablissement grâce à Watson". Car si dans Sherlock, les personnages de Benedict Cumberbatch et Martin Freeman sont de vrais potes, la relation entre les partenaires dans Elementary est plus professionnelle.
Deuxième exemple ? Le comportement de son personnage. Là où Benedict Cumberbatch incarne un Sherlock snob et asocial, Jonny Lee Miller dévoile une autre façade du détective : "Ce sont ses fêlures qui m'intéressent, plus que la résolution des enquêtes. A la relecture (des romans de Sir Arthur Conan Doyle Ndlr), Sherlock n'est pas aussi misanthrope, ni suffisant qu'on l'a montré à l'écran. Il peut être compréhensif et éprouver de l'empathie."
De quoi comprendre qu'Elementary et Sherlock sont définitivement différentes l'une de l'autre, nous donnant une bonne raison de débuter un rattrapage dès ce soir sur M6, à partir de 20h50.
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