Alors que les moches ne sont généralement pas les bienvenues au cinéma ou dans les séries (on ne compte plus les rôles de losers attribués à des beaux gosses déguisés/maquillés), n'allez pas croire que les sex-symbols ont pour autant une vie plus facile. Comme l'a confié Jude Law, avoir un physique avantageux ne serait pas toujours la meilleure chose au monde.
Invité ce mardi 26 mars 2024 de l'émission C à vous (France 5) afin d'y présenter son nouveau film, Le Jeu de la reine - pour lequel il a entamé une transformation très spéciale (et horrible), le comédien a confessé qu'il avait longtemps souffert du regard trop positif que les directeurs de casting ou réalisateurs pouvaient avoir vis-à-vis de son physique.
"En tant que jeune comédien à l'époque, il y avait une partie de moi qui avait de grandes espérances. Je voulais être connu pour mon travail, pour mon art, a-t-il soufflé. Mais c'est quand même un business où l'on peut se retrouver réduit à une catégorie stéréotypée et on vous met dans un seul type de catégorie". Oui, vous avez bien lu, après les problèmes de riches, place désormais aux problèmes de beaux gosses qui seraient donc victimes de leurs physiques de rêve. Snif.
Jude Law n'a bien évidemment rien contre les compliments, mais il a longtemps craint que son visage ne l'empêche de s'épanouir devant les caméras. "J'ai été influencé par Gary Oldman et Daniel Day Lewis, d'autres Britanniques qui se livraient à des rôles extrêmement diversifiés, a expliqué la star des Animaux Fantastiques. Je voulais les suivre dans cette démarche et quand on me disait 'le beau gosse', c'est quelque chose qui me freinait plutôt."
Aussi, même si on a pu le découvrir dans des rôles très sexy/romantiques (The Holiday, Retour à Cold Mountain, Irrésistible Alfie), il a volontairement entamé la démarche de se tourner de lui-même vers des projets aux antipodes de ce que l'on pouvait attendre de lui. Objectif ? Mettre en lumière son talent avant tout : "J'ai pris très tôt la décision d'accepter quelques fois des rôles qui n'arrivaient pas nécessairement à ce type de personnage". Et avec son nouveau rôle du roi Henri VIII, connu pour sa forte corpulence, ses furoncles et ses odeurs nauséabondes, il s'est enfin éclaté. À 51 ans, il était temps.
Oui, Jude Law est probablement le seul homme sur Terre à avoir pleuré de joie en découvrant qu'il était voué à avoir une calvitie. Le monde d'Hollywood et ses mystères...