Les acteurs sont parfois prêts à tout pour être les plus crédibles possible à l'écran. On pense notamment à Christian Bale qui s'était dangereusement amaigri pour le film The Machinist, à Natalie Portman qui avait soulevé de la fonte avant le film Thor 4 ou encore à Tom Cruise qui envoie constamment ses doublures à la retraite pour effectuer ses propres cascades. Et dans cette liste des stars adeptes de la méthode "Actors Studio", on peut désormais y ajouter... Jude Law.
Présent à Cannes cette semaine pour y faire la promotion de Firebrand - Le Jeu de la reine, un long-métrage de Karim Aïnouz qui le voit se glisser dans la peau du roi Henri VIII, le comédien - récemment vu dans Les Animaux Fantastiques en tant que Dumbledore, a profité d'une conférence de presse pour faire une étonnante confession sur les coulisses du tournage. Au programme ? Afin d'incarner au mieux son personnage, il a tout simplement décidé... d'embrasser la puanteur.
"J'ai lu différentes études intéressantes qui révélaient que l'on pouvait sentir Henry trois pièces plus loin, a-t-il dans un premier temps rappelé afin de contextualiser son approche. Sa jambe pourrissait terriblement. Il masquait l'odeur avec une huile de rose musquée." Aussi, après avoir pris connaissance de cette anecdote particulièrement sexy, Jude Law s'est mis en tête de reproduire cette odeur.
"Je trouvais que ça pouvait avoir un excellent impact [sur l'environnement au sein du plateau] si je sentais moi aussi de façon horrible", a révélé l'acteur, très content de son idée. A cet effet, il a donc rendu visite à une spécialiste de la parfumerie qui lui a concocté un parfum sur-mesure absolument incroyable : "Elle a eu l'idée d'un mélange extraordinaire composé de sang, de matières fécales et de transpiration".
Et si, au début du tournage, Jude Law utilisait ce parfum maudit "de façon très subtile", il se serait finalement progressivement lâché en s'aspergeant copieusement le corps. De quoi faire dire au réalisateur, "quand il marchait sur le plateau, c'était tout bonnement immonde" (il n'y a vraiment que les bogosses et les riches pour s'autoriser ce genre de délires...), et nous faire espérer que Dior - dont il est égérie, n'aura pas l'idée de produire sa propre version. Quoi que, ça ne pourra pas être pire que certains parfums que l'on reçoit à Noël (oui, vous voyez très bien duquel on parle !).