Dans Pokémon, certains Pocket Monsters peuvent être ramenés à la vie à partir d'un simple os. Fossil Fighters : Frontier sur 3DS (troisième épisode de la franchise Fossil Fighters) s'inspire de cette technique sauf que ce n'est pas 2-3 monstres préhistoriques qu'il propose de ranimer mais tout un bestiaire aussi varié que coloré, constitué de gros dinos appelés "Vivosaures". Une tâche que l'on accomplie dans la peau d'un gardien dont la mission est de protéger les fossiloparcs, des zones de fouilles peuplées de vivosaures gigantesques et abritant de très nombreux fossiles.
Des fossiles qu'il va falloir déterrer à l'aide de sa fossilette, sorte de véhicule tout-terrain à tout faire. Ces séquences - qui se font au pavé tactile de la 3DS - consiste à utiliser différents outils (du plus destructeur au plus précis) pour récupérer dans la roche ces vestiges sans les abîmer et pouvoir ainsi par la suite les transformer en vivosaures aptes aux combats. Vous l'aurez en effet compris : à l'instar de la saga Pokémon, FF:F met lui aussi l'accent sur les affrontements contre des vivosaures ou d'autres gardiens, qu'il s'agisse de PNJ rencontrés en jeu (en l'occurrence les sbires d'une organisation fascinée par la fin du monde) ou de vos amis (en local ou en ligne).
Ces batailles, aux mécaniques rappelant les RPG tactiques (avec notamment des points d'action à gérer), s'appuient sur un système d'éléments, de positions offensive et défensive (comme dans certains jeux de cartes en ligne), mais aussi d'attaques à exécuter en temps réel pour aider ses compagnons. Un gameplay hybride qui demande généralement de jongler entre ses différents vivosaures mais aussi d'améliorer leurs compétences pour espérer remporter la victoire. Pour ce faire, le joueur doit déterrer des fossiles d'un même type de vivosaures. Car si un os suffit pour ressusciter une créature, plusieurs sont nécessaires pour révéler ensuite tous ses pouvoirs.
- Son monde ouvert : l'une des forces de Fossil Fighters Frontier est son mode d'exploration, entièrement libre. Au volant de sa fossilette, le joueur choisit lui-même où il souhaite se rendre à travers les niveaux en 3D du jeu (à la modélisation tout de même sommaire).
- Les fouilles : bien qu'assez faciles, les mini-jeux d'excavation restent très jouissifs à compléter, grâce entre autres à la pluralité des outils proposés pour déterrer ses fossiles et à une recette qui ne perd jamais de sa saveur.
- Des tas de vivosaures à collectionner : avec 80 dinos à capturer et à faire évoluer, vous n'aurez pas fini de fouiller les moindres recoins des fossiloparcs à la recherche d'os magiques. Alors certes, on est loin des centaines de créatures introduires dans les jeux Pokémon, le bestiaire de Fossil Fighters : Frontier n'en reste pas moins varié.
- Son scénario : comme pour la saga Pokémon, l'écriture n'est pas le point fort de Fossil Fighters : Frontier. Et le traitement très enfantin de l'intrigue ne la rend pas plus fascinante, bien au contraire. On a l'habitude cela dit des scénarios timbre-poste avec Nintendo !
- Ses combats mal équilibrés : contrairement aux fouilles qui parviennent toujours à titiller notre fibre archéologique, les affrontements captivent plus difficilement. Ces derniers souffrent notamment d'une difficulté un peu trop déséquilibrée (on peut terminer un combat les doigts dans le nez puis batailler pour remporter le suivant, et vice versa).
- Sa direction artistique trop colorée : que s'est-il passé dans la tête des développeurs au moment d'assigner leurs couleurs aux vivosaures ? Entre le T-Rex rouge et le stégosaure aux écailles fuchsia, chaque réanimation d'un dinosaure nous fait craindre un décollement de la rétine...
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