PureBreak : Bonjour. Comme tu es un petit nouveau dans le monde de la télé-réalité, peux-tu te présenter ?
Gilles des Princes 3 : Je m'appelle Gilles, j'ai 27 ans et je rentre en 9ème année de médecine. J'habite à Nice et j'ai fait Les Princes de l'amour, une histoire assez folle que je ne regrette pas du tout.
Pourquoi avoir accepté de participer à l'émission ?
L'amour et moi, ça fait deux. Je n'ai connu l'amour qu'à 24-25 ans, c'est pour vous dire. J'avais envie de me prouver à moi-même que j'étais enfin capable de faire face aux filles. J'avais beaucoup d'appréhension envers elles, pour avoir été un peu indifférent sur le plan physique. Elles me snobaient, mais maintenant que ça a changé - en toute prétention - je me suis dit qu'il fallait tester un peu.
Effectivement, dans ton portrait, tu expliquais avoir été en surpoids.
Oui, j'étais mal dans ma peau. Je ne me supportais pas, je ne pouvais pas me regarder dans la glace.
Heureux d'être dans la catégorie des atypiques ?
Ca me convient bien. Ce que j'explique dans l'émission, c'est que je suis le trait d'union entre prétendant et séducteur. Je suis un peu séducteur en apparence, mais au fond de moi, je suis encore un prétendant. Je suis timide, je n'ose pas aller vers les filles. Je n'ai pas confiance en moi alors quand une fille me regarde, je me dis que ce n'est pas pour moi. On verra que je me lie plus d'amitié avec les prétendants, parce que c'est dans cette catégorie que je me sens le mieux.
Quel style de fille attendais-tu ?
Etant blond aux yeux bleus et issu d'une famille où tout le monde est brun aux yeux marrons ou verts, je me suis dit pour les faire ch***, je vais continuer sur cette voie et trouver une petite blonde aux yeux bleus aussi. Et c'est mon type de fille. Mais quand on voit toutes ces filles qui arrivent, on commence à se poser des questions et à se dire qu'il ne faut pas être aussi obtus. Hormis l'apparence, ce qui comptait pour moi, c'était surtout la sincérité.
Qu'est-ce qui est rédhibitoire pour toi chez une fille ?
Qu'elle soit hautaine et prétentieuse. Il faut qu'elle soit un minimum terre-à-terre, éduquée et avec des principes.
Que devaient faire tes prétendantes pour te séduire ?
Il fallait juste qu'elles restent naturelles. Je suis tombé sur des filles comme ça, mais aussi malheureusement sur d'autres filles complètement différentes.
Comme Beverly par exemple ? Selon les rumeurs, elle t'aurait agressé. Tu confirmes ?
(Rires). Quand j'entends dire ça, ça me fait rire. C'est une fille, je suis un garçon, elle pèse 50 kilos, j'en pèse 85... C'est n'importe quoi.
Il s'est aussi dit qu'elle n'arrêtait pas de te clasher et de te ridiculiser.
Ridiculisé par Beverly ? Okay (rires). Pour que Beverly ridiculise quelqu'un, il faut qu'il y ait un minimum d'intelligence. Je ne sais pas si elle peut en faire preuve. J'ai eu du mal avec elle. Ce qui est étonnant, c'est que j'aimais bien cette fille, parce que je savais pourquoi elle était là (elle a été claire avec moi). Mais elle a voulu se la jouer personnelle et briller de mille feux. Malheureusement, elle a éclaté en plein vol.
Elle est donc venue simplement pour faire le buzz ?
Oui, sauf qu'elle n'a pas compris ce que c'est de faire un buzz. Il y a plusieurs façons pour le faire, mais elle n'a pas encore compris tous les rouages de la télé-réalité. Ca a fait un flop. Parler de Beverly, c'est la rendre intéressante alors qu'il n'y a rien d'intéressant chez elle.
As-tu profité de ton statut de Princes pour embrasser plusieurs filles ou autres ?
Absolument pas. Quand je me suis inscrit, je me suis dit que j'allais en profiter, mais je voulais juste être galant au final. Ce qui était assez bizarre, c'est que j'avais l'impression d'être un coq dans une basse-cour ou des filles se battaient pour moi. Et je n'avais pas l'habitude, donc j'étais souvent mal à l'aise et je le vivais assez mal. Grâce à cette aventure, j'ai pu découvrir à quel point certaines filles pouvaient être pestes et à quel point certaines pouvaient être touchantes.
Comment t'entendais-tu avec les autres candidats ?
Il n'y a eu aucun souci entre nous. Au contraire, on s'est serrés les coudes. Il n'y avait pas de rivalités.
Comment ça va en amour aujourd'hui ?
Ca va, ça vient, c'est comme un petit refrain (rires).
Propos recueillis par Atika Nasri. Contenu exclusif. Ne pas mentionner sans citer Purebreak.com