L'année n'a pas débuté de la meilleure des façons pour Gims. Le 1er janvier 2022, le rappeur s'est en effet retrouvé au centre d'une polémique inattendue. En cause ? Lassé de recevoir des messages de "bonne année", l'interprète de Cesar avait profité de son compte Snapchat pour pousser un coup de gueule à l'encontre des personnes de confession musulmane qui participent à cette célébration.
"Est-ce que les compagnons (du prophète) ont fêté le Nouvel An ? Non. Les gars, s'il vous plaît arrêtez, déclarait-il ainsi dans une courte vidéo. Je souffre avec ça. C'est un pas de plus vers la mort. On ne fête pas ça. Ça ne fait pas partie de nos convictions, venez on se concentre sur nos trucs à nous. Ce n'est pas méchant. Mais restons forts sur nos valeurs."
Un coup de gueule qui avait rapidement été critiqué et moqué - de nombreux internautes avaient notamment rappelé que ça ne dérangeait pas Gims de participer à des émissions spéciales Noël pour promouvoir ses projets, et pour lequel l'artiste vient de s'excuser officiellement. Après plusieurs jours de silence, Gims a profité d'une interview accordée au JDD afin de revenir pour la première fois sur ce bad buzz, l'un des rares de sa carrière.
"Cette vidéo, je la regrette totalement. C'était un ovni, je ne communique pas comme ça habituellement. Je ne voulais pas blesser des gens", a-t-il dans un premier temps déclaré. Il l'a ensuite précisé, "La foi, ça relève de l'intime. Il ne faut pas que les réseaux sociaux soient un tremplin pour parler de ça. Ça ne change en aucun cas mes relations avec mon public, animiste, bouddhiste, catholique, musulman... Cette vidéo a été faite avec spontanéité, tard le soir. Je suis vraiment désolé." Un peu plus loin, il a même ajouté, "Là j'étais fatigué, je venais de regarder plein de snaps pour le Nouvel An. J'étais en train de faire le con."
Et si cette prise de parole est importante, c'est parce que de nombreuses personnalités politiques - à l'approche de l'élection présidentielle, ont récemment tenté de surfer sur cette polémique pour se lancer dans des débats interminables sur l'intégrisme religieux. Or, Gims a tenu à le rappeler, il n'est en rien renfermé sur lui-même. Au contraire, il l'a confié, "Ma mère est toujours chrétienne, comme mon père, mes frères [il s'est converti à l'islam en 2004, ndlr]", et il ne ferme donc jamais la porte à personne, encore moins à cause d'une religion différente de la sienne, "Il faudrait mettre un cameraman avec moi pendant quarante-huit heures pour voir comment je fonctionne, le nombre de gens de tous horizons que je côtoie."
Par ailleurs, l'interprète du générique de la série Ici tout commence a également souhaité profiter de cette interview inédite pour faire le point sur sa vie privée. Habituellement très discret sur son couple, Gims a malheureusement vu cette récente polémique faire revivre une improbable rumeur à son sujet. Laquelle ? Selon celle-ci, il serait polygame et aurait donc une deuxième femme au Maroc. Info ou intox ? Sans surprise, c'est la deuxième option qui est la bonne.
"C'est totalement faux. Je vis avec DemDem et les enfants. Je me suis marié une seule fois, a-t-il martelé. Je ne l'ai jamais dit publiquement. Je n'ai jamais voulu m'attarder sur cette rumeur." Et à la question, "pourquoi ne pas l'avoir démentie plus tôt, étant donné qu'elle existe depuis l'époque de Sexion D'Assaut ?", Gims a confessé qu'il espérait que le public serait suffisamment mature pour ne pas croire tout ce qu'il se dit à son sujet, "La rumeur s'éteint quand elle atteint l'oreille de l'intelligent. J'ai confiance en l'intelligence du public."
Une méthode osée ? Oui, mais qui serait efficace puisque selon lui, seule la presse s'emballerait régulièrement pour ce non-sujet, "On ne me parle pas de ça. Mon public ne m'en parle jamais." Un petit tacle bien placé.
Une mise au point rare mais nécessaire qui, on l'espère, fera désormais taire les mauvaises langues.