Journaliste engagé, Hugo Clément est un ferveur défenseur de la cause animale. Régulièrement, il profite de sa notoriété sur les réseaux sociaux pour dénoncer les conditions dans lesquelles les animaux sont parfois détenus et élevés pour se dresser contre ces pratiques, comme la corrida. Aujourd'hui, le jeune papa défend un projet de "référendum pour les animaux" lancé le 2 juillet dernier avec plusieurs chefs d'entreprise dont Xavier Niel, Jacques-Antoine Granjon, le patron de Veepee et Marc Simoncini, fondateur du site de rencontre Meetic.
Le but de celui-ci : lutter contre la maltraitance animale et améliorer les conditions de vie des animaux en France. Tout d'abord en ce qui concerne l'élevage. Les 4 hommes demandent l'interdiction de l'élevage en cage, qui concerne 58 des poules pondeuses selon les organisateurs (mais 47 % selon le CNPO Interprofession des Œufs), l'interdiction des élevages à fourrure et la fin de l'élevage intensif. Les autres propositions visent les secteurs de la recherche, du cirque et de la chasse. Ils demandent notamment l'interdiction des spectacles avec animaux sauvages, la fin de l'expérimentation animale et l'interdiction de la chasse à courre, du déterrage de blaireaux et de renards ainsi que des autres chasses "traditionnelles".
"La question du bien-être animal est soutenue par 80 % des Françaises et des Français, qu'ils soient de gauche ou de droite, urbains ou ruraux. Pourquoi la classe politique continue d'ignorer l'opinion publique ?", interpelle l'animateur de Sur le Front, soutenu par une vingtaine d'associations comme L214, Sea Sheperd, qui lutte pour la défense des océans, la SPA (Société protectrice des animaux) et la Ligue de protection des oiseaux (LPO), ainsi que par des célébrités comme Nicolas Hulot, Juliette Binoche, Yann Arthus-Bertrand, ou encore Pascal Obispo.
S'ils ont opté pour le référendum d'initiative partagée (RIP), c'est parce qu'il permet de soumettre une proposition de loi au référendum à certaines conditions : qu'elle soit soutenue par au moins un cinquième des membres du Parlement (185 parlementaires) puis par 10% des citoyens (soit 4,7 millions). A l'heure actuelle, il compte plus de 240 000 signatures.