Avec la saga Harry Potter, J.K. Rowling a fait rêver des millions de lecteurs à travers le monde. Mais depuis quelques années, l'auteure britannique est au centre de plusieurs bad buzz. La star a en effet été critiquée pour des tweets transphobes. Même si elle a tenté de s'expliquer à ce sujet et s'est excusée, J.K. Rowling a encore plus mis en colère la communauté trans, mais pas seulement. Plusieurs acteurs de la saga Harry Potter, dont Daniel Radcliffe et Emma Watson, ont dénoncé les propos de la "maman" du jeune sorcier.
Si ces fameux tweets transphobes datent de 2018 et 2020, certains activistes en veulent encore à l'auteure. En effet ce dimanche 21 novembre, J.K. Rowling a raconté sur son compte Twitter que des internautes ont réussi à poster sur leur compte Twitter son adresse personnelle : "Vendredi dernier, l'adresse de ma famille a été publiée sur Twitter par trois acteurs militants qui se sont pris en photo devant notre maison, se positionnant soigneusement pour que notre adresse soit visible."
Elle ajoute : "Je tiens à remercier chaleureusement tous ceux qui ont signalé l'image à @TwitterSupport. Votre gentillesse et votre décence ont fait toute la différence pour ma famille et moi. Je tiens également à remercier @PoliceScotland pour leur soutien et leur assistance dans cette affaire". La police écossaise a d'ailleurs confirmé à l'AFP qu'une "enquête est en cours".
La photo de l'adresse personnelle de J.K. Rowling a été publiée. Sur son compte Twitter, elle ajoute : "Au cours des dernières années, j'ai observé, consternée, que des femmes comme Allison Bailey, Raquel Sanchez, Marion Miller (...) et beaucoup d'autres, y compris des femmes qui n'ont pas de profil public ont fait l'objet de campagnes d'intimidation qui vont du harcèlement sur les médias sociaux au ciblage de leurs employeurs, en passant par le doxing (acte de révéler des informations qui permettent d'identifier quelqu'un en ligne) et y compris de viol".
"Aucune de ces femmes n'est protégée comme je le suis. Elles et leurs familles ont été mises dans un état de peur et de détresse pour la seule raison qu'elles refusent d'accepter sans critique que le concept sociopolitique d'identité de genre remplace celui de sexe" poursuit-elle.
Pour finir, elle ajoute en citant les trois activistes dont leur compte Twitter ont été supprimés : "Je dois supposer que @IAmGeorgiaFrost, @hollywstars et @Richard_Energy_ pensaient que me doxxer m'intimiderait et m'empêcherait de défendre les droits sexuels des femmes".
"Ils auraient dû réfléchir sur le fait que j'ai maintenant reçu tellement de menaces de mort que je pourrais en tapisser la maison et que malgré ça, je n'ai jamais cesser de m'exprimer. Peut-être que la meilleure façon de prouver que votre mouvement n'est pas une menace pour les femmes est d'arrêter de nous traquer, de nous harceler et de nous menacer" conclut-elle.