La K-Pop peut remercier Psy et son célèbre Gangnam Style. Grâce à la "danse du cavalier", appréciée notamment par Justin Bieber, le genre a connu une renommée mondiale et profite désormais d'une véritable visibilité dans les médias et pas seulement sur YouTube.
Mais rendons à César ce qui est à César. Ce courant musical n'a pas attendu que Psy détrône le "Baby" chanteur sur YouTube ou bien encore qu'Akon révèle les Wonder Girls, pour voir une communauté se constituer autour de lui. Depuis longtemps, les compositions colorées des icônes de la musique coréenne comme 4minute ou 2NE1 , occupent la plate-forme vidéo de Google et égayent nos soirées "kawaii".
Alors quand le label Universal Music Group (UMG) décide de bloquer sur Youtube les clips de plusieurs artistes coréens aux utilisateurs américains ou bien encore anglais, les fans n'ont pas manqué d'exprimer leur mécontentement. Ni une, ni deux, un commando s'est formé, le hashtags #giveuskpop a pris le pouvoir sur Twitter et de nombreux commentaires négatifs ont afflué pendant plusieurs jours sur la page Facebook d'UMG.
Les aficionados du genre ont finalement eu gain de cause. Les vidéos bloquées sont à nouveau disponibles aux Etats-Unis et au Royaume-Uni. Mais quelle est donc l'origine de cette mesure ? Ces nouvelles restrictions s'inscriraient en fait dans une manoeuvre de transition du label visant à basculer les clips des artistes coréens concernés sur des comptes spécialement réservés au public international. Mais à vouloir bien faire, les majors n'ont finalement réussi qu'à s'attirer les foudres des fans de K-Pop.