Comme de nombreux autres films, Kaamelott - Premier Volet a vu sa sortie au cinéma être bouleversée par l'épidémie actuelle de Covid-19 et les règles sanitaires imposées par le gouvernement. Ainsi, ce n'est plus cet automne qu'Arthur et sa bande reviendront sur nos écrans, mais en 2021. Une déception pour les fans qui attendent ce retour depuis 2009, mais également pour Alexandre Astier, son créateur/réalisateur.
Aussi, habituellement peu bavard sur ce film afin de laisser la surprise aux spectateurs, le réalisateur et interprète d'Arthur a cette fois-ci profité d'un entretien accordé au magazine Historia pour dévoiler quelques détails sur cette nouvelle histoire. "Lancelot a pris le pouvoir à la fin de la saison 6, dix ans ont passé, et il est fou, ivre de l'envie de retrouver Arthur et ses chevaliers. Une chasse aux sorcières est organisée" a notamment révélé Alexandre Astier.
Et visiblement, cette guerre d'ego/jalousie va semer un véritable chaos dans tout le pays, "À ce titre, Lancelot dépense tout l'argent du royaume en payant des mercenaires saxons. Des Saxons très inspirés : ils envahissent la Grande-Bretagne par l'est, et notamment par l'île de Thanet, qui n'existe plus aujourd'hui parce que l'espace entre l'île et le continent anglais a été comblé." De quoi donner naissance à de nouvelles tensions et surtout, rabattre des cartes au niveau des relations entre certains personnages.
Le papa de Kaamelott ne l'a pas caché, entre les événements de la série et ce film, beaucoup de choses se sont passées. De fait, ne vous attendez pas à y retrouver une dynamique identique, "Il s'est donc passé dix ans : les anciens compagnons d'Arthur se sont séparés. Les uns ont opté pour la résistance, d'autres sont devenus des collabos, rangés du côté du pouvoir et manigançant pour aider Lancelot à retrouver Arthur et ses anciens chevaliers."
Pour la petite anecdote, si Kaamelott - Premier Volet a déjà eu le droit à 4 dates de sortie différentes, le film pourrait ne pas être encore tout à fait terminé. Alexandre Astier l'a confessé, moins vite le film sort au cinéma, plus cela lui laisse le temps de travailler dessus et le peaufiner, "Si ça ne sort pas avant un an et demi, je vais continuer à détricoter et retricoter le film. Je suis très inquiet sur ce que je donne au public, et, si je ne suis pas contraint de travailler dans une urgence absolue, j'estime toujours que je peux faire mieux."
De quoi nous aider à relativiser cette longue attente.