Aussi sympathique que Gollum, son personnage dans Le Seigneur des Anneaux, est effrayant, Andy Serkis a présenté La Planète des Singes : L'affrontement avec le sourire et bonne humeur, ce vendredi 25 avril 2014 à Paris. Fier de cette suite réalisée par Matt Reeves (qui remplace par Rupert Wyatt), le Britannique promet un long-métrage à la hauteurs des attentes : "Je suis ravi que l'on soit en mesure de vous livrer ce nouvel opus car je pense que c'est un film très divertissant et très important. Un film plein de sens et d'émotion qui touchera beaucoup de personnes aux quatres coins du globe. C'est pour ces raisons que cette saga perdure car ce sont des films clairvoyants qui permettent de voir l'humanité à travers le regard des singes."
Sur nos écrans le 30 juillet prochain, La Planète des Singes : L'affrontement - sans James Franco mais avec Gary Oldman au casting - se déroule 10 ans après la fin explosive de La Planète des Singes : Les origines, sorti en 2011. "Il y a eu une terrible pandémie. La majorité de l'humanité a péri mais il reste quelques groupes de survivants. César a créé une société presque idylique d'environ 2000 singes. Ils sont persuadés que les humains sont tous morts. Mais au début du film, les humains refont soudainement surface", a ainsi expliqué Andy Serkis lors de son passage à Paris.
Et, comme la bande-annonce sombre, les extraits présentés aux journalistes font plus que mettre l'eau à la bouche. Tournée à plus de 85% dans des décors extérieurs (forêts de Vancouver et Nouvelle-Orléans), cette suite s'annonce en effet prometteuse, visuellement bluffante et intense. Première rencontre tendue entre singes et humains rescapés, moment de complicité entre "ennemis"... les images dévoilées nous ont plus que convaincus.
Car malgré l'absence de James Franco, il ne devrait pas manquer d'émotion dans cette suite de La Planète des Singes. Grâce notamment au personnage de Malcom, interprété par le génial Jason Clarke. Dans les extraits, ce dernier est montré comme un père de famille sensible et désireux d'éviter le conflit. C'est aussi le cas de César, présenté, dans les images exclusives, comme un leader respecté qui veut avant tout protéger ce qu'il a bâti (une vie de famille, des foyers pour les singes...). Et si cet équilibre est menacé, le leader des singles se décidera à combattre, annonce-t-il aux humains - entouré de centaines de singes - dans une scène bluffante tournée à la Nouvelle-Orléans.
Mais de cette présentation, on retiendra surtout un extrait très touchant, dans lequel un bébé singe approche les humains. Rires, complicité, méfiance (presque) oubliée... bref, un moment d'espoir : et si les singes et les humains pouvaient cohabiter ? Dommage, on connaît déjà la fin de l'histoire...