Le mois de mars cherche-t-il à nous plomber le moral ? Après la neige qui bloque tout et Ryan Gosling qui annonce une pause dans sa carrière, c'est au tour de la NASA de nous déprimer. Oui, la fin du monde est peut-être pour bientôt. Et non, il n'y a rien à faire contre un méchant astéroïde. Too bad.
Le mois février n'a pas été des plus rassurants pour tous les fans de films ambiance "fin du monde" : une pluie de météorites a semé la panique en Russie et, le 15, le plus gros astéroïde jamais détecté par les scientifiques, a frôlé la Terre. Et même si "frôlé" équivaut à 27 600 kilomètres, voilà de quoi filer des cauchemars à tous ceux qui s'inquiétaient déjà du 21 décembre 2012.
Ces événement prouvent en tout cas que "nous vivons dans un système solaire actif, avec de possibles objets dangereux qui passent au-dessus de nous à une fréquence surprenante", a déclaré, ce mardi 19 mars au Congrès, un représentant démocrate, rapporte l'agence de presse Reuters.
Il va donc falloir se faire une raison, la Terre est en danger (insérer musique terrifiante). Seulement 10% des astéroïdes pouvant détruire une ville entière - c'est-à-dire de 50 mètres de diamètres -, sont suivis et détectés.
"Avec les informations que nous avons, nous ne savons pas si un astéroïde va menacer la population des Etats-Unis", a indiqué Charles Bolden, le chef de la NASA. Et d'ajouter : "Mais si ça arrive dans trois semaines, priez". Il n'y a pas à dire, certains sont vraiment bons pour glacer l'ambiance.