Avant d'interpréter un champion de boxe dans le tout récent Comme un prince, Ahmed Sylla avait déjà dû assumer un entraînement physique de haute compétition pour un film. Si, si. C'était dans le cadre de ce qui restera l'un de ses plus grands succès populaires : le feel good movie L'ascension, à (re)découvrir ce mardi 13 février à 21h10 sur NRJ12.
L'histoire de ce jeune homme de Seine-Saint-Denis qui relève le challenge de gravir l'Everest a su attendrir et faire rire le public. Mais elle fut beaucoup moins apaisante pour sa star. Car Ahmed Sylla s'est confronté à des conditions plutôt... extrêmes. Et pour cause ! Premier film de fiction tourné au camp de base de l'Everest, L'ascension a exigé de déployer les caméras à pas moins de 5 364 mètres d'altitude.
En outre, détaillent nos confrères d'Allociné, le baromètre d'altitude a carrément atteint des records quand il s'est agi de déplacer le tournage... au Népal. Soit : à plus de 6 000 mètres d'altitude. Toujours plus. Et c'est d'ailleurs là qu'un événement inattendu a bien failli tout bousculer...
On s'en doute, tourner tout un long-métrage au Népal, ce n'est pas de tout repos. Ahmed Sylla peut en témoigner. L'équipe technique a effectivement évité... un tremblement de terre. Phénomène naturel qui a obligé à décaler le tournage. A juste titre. Une situation géographique périlleuse, entre repérages compliqués, ascensions nécessaires pour les prises de vue et autres plans aériens, scénographie complexe de par la neige abondante, le froid, le vertige des hauteurs. Sans oublier les heures de marche quotidiennes.
A Allociné toujours, Ahmed Sylla témoigne de difficultés éprouvées non pas au Népal, mais à Chamonix ! Il raconte : "Nous avons également tourné à Chamonix, c'était après le Népal et c'était bizarrement beaucoup plus difficile car là il y avait énormément de neige. Nous avons tourné jusqu'à moins 30° en pleine nuit, avec du givre sur nos combinaisons". "Nous étions vraiment dans la neige jusqu'à la taille, ce qui n'est pas très commode pour travailler !", s'amuse à l'unisson le metteur en scène Ludovic Bernard.
Un sacré périple donc. Pour un voyage dépaysant à souhait, porté par la bonhommie de son acteur principal. On se le (re)fait ?