Zara, Gap, H&M, Esprit, Uniqlo, Promod, Camaïeu, Monoprix, ASOS, Armani, et tout récemment Burberry... Alors que les marques sont de plus en plus nombreuses à bannir la fourrure, le mohair, le cachemire, la soie, le duvet, les plumes, les coquillages, la nacre, les os ou encore les dents de leurs produits, c'est aujourd'hui la ville de Los Angeles qui a décidé d'interdire la vente et la production de vêtements en fourrure. Le conseil municipal de L.A a en effet voté à l'unanimité (12 voix contre 0) pour demander au bureau procureur d'émettre une loi visant à interdire ces pratiques au sein de la ville de plus de 18 millions d'habitants.
Bob Blumenfield, qui a proposé cette réforme, a déclaré au New York Times : "C'est L.A qui prend position et qui annonce au monde qu'elle ne sera plus complice du marché vil et inhumain de la fourrure qui perdure depuis trop d'années." Paul Koretz, un autre membre du conseil ayant voté en faveur de l'interdiction de la fourrure a précisé l'importance de cette nouvelle loi : "Los Angeles est l'une des capitales mondiales de la mode et si on peut faire passer ça ici, on peut le faire passer n'importe où. On espère que New York, Chicago et Miami regardent ce qu'on vient de faire." D'autant que Los Angeles n'est pas la première ville à avoir interdit la fourrure : West Hollywood, Berkeley et San Fancisco aussi.
Une nouvelle qui a réjouit les défenseurs des animaux, et notamment PETA : "Nous saluons cette excellente nouvelle, qui s'ajoute aux nombreux grands pas en avant pris récemment pour les animaux confinés, gazés à mort ou électrocutés puis dépecés pour la fourrure. Aujourd'hui, les consommateurs délaissent les peaux animales, dont la production est non seulement effroyablement cruelle mais aussi néfaste à l'environnement et toxique pour la santé. Les marques l'ont compris et, une à une, elles relèguent la fourrure animale au passé", a déclaré l'association dans un communiqué.