Après la mort d'un quatrième soldat français au Mali hier, François Hollande a annoncé une réduction des effectifs au mois d'avril. Les premiers militaires devraient donc pouvoir retrouver l'hexagone au printemps. Il en a également profité pour évoquer pour la première fois la mort de "chefs terroristes".
Début du retrait en avril
Pendant que l'ex-Président Sarkozy tacle le mariage pour tous et annonce un éventuel come-back en politique, François Hollande s'exprime sur la guerre au Mali. Juste après la mort d'un quatrième soldat français au combat, le Président a décidé d'annoncer, en visite à Varsovie, une réduction des effectifs français au Mali dès le mois d'avril. "La phase ultime va durer encore tout le mois de mars et, à partir du mois d'avril, il y aura une diminution du nombre de soldats français dès lors que les forces africaines seront en relais" a-t-il déclaré. Une annonce qui devrait rassurer Roselyne Bachelot qui comparait la guerre à la coke : la dépendance n'aura pas lieu.
Des "chefs terroristes anéantis"
La France est engagée militairement au Mali depuis près de deux mois, ce qui lui coûte 2,7 millions d'euros par jour. Et d'ici avril, les troupes ne chômeront pas. Le Chef de l'Etat a annoncé qu'une nouvelle offensive serait lancé dans la région de Gao, où il est "convaincu qu'il y a un certains nombre de combattants terroristes". Pour la première fois, il a également évoqué la mort de "chefs terroristes", sans donner plus de précisions.