Si on connaît probablement déjà la gagnante de Miss France 2024, on ne sait pas tout du concours, malgré l'hyper médiatisation de cet événement télévisuel. Et notamment, l'on ignore encore bien des détails de ce qui se passe au juste pour toutes les candidates concernées dans les coulisses du célèbre show... Et sur leurs contrats. Ainsi a-t-on appris que les femmes concernées auraient l'obligation de porter sur elles un certain objet lors de la soirée de prime.
Cet objet plutôt très intime, c'est tout simplement un tampon hygiénique. C'est Julie Cretin, Miss Franche-Comté 2021, qui l'a d'ailleurs relaté en vidéo : "Le soir du prime, on nous demande à toutes de mettre un tampon, parce que notre organisme stresse tellement que ça peut déclencher les règles". Une information qui ne semble pas si incongrue en vérité lors de ce concours où le corps des femmes est épié au détail près.
Comme le relate encore la Miss sur TikTok, et dont les propos ont été rapportés par Yahoo Style, "les poils", tout comme les menstruations, font également partie des éventualités rayées de la carte : ils ne doivent tout simplement pas apparaître à l'écran. Car la pilosité féminine serait apparemment antinomique avec le concept de "beauté" défendu par les organisateurs...
C'est une nouvelle qui ne fera pas forcément réagir ces messieurs, mais bien des spectatrices sur les réseaux sociaux s'indignent d'imaginer les candidates contraintes à mettre un tampon... Même sans avoir leurs règles. D'autant plus, relate Yahoo, que cette exigence physique semble contraire au contrat de travail dont "bénéficient" les candidates de l'émission.
"On nous avait demandé un tampon pour plus de sécurité, après, ils sont pas venus vérifier non plus", développe Julie Cretin. Mais cette information qui a suscité l'émoi n'est pas le premier "bad buzz" qui a trait à l'intégrité physique des candidates durant le concours. On se souvient qu'en 2018, des caméras étaient placées dans les coulisses et avaient dévoilé... les poitrines nues de Miss Aquitaine, Carla Bonesso, et Miss Corse, Manon Jean-Mistral. Un scandale.
Des images impudiques, diffusées à heure de grande écoute contre le consentement des Miss (en direct, donc les seins n'avaient pas été floutés) et qui s'étaient retrouvées sur la Toile par la suite. Cinq ans plus tard d'ailleurs, la chaîne TF1 a été condamnée à une lourde amende par le tribunal judiciaire de Lille : verser 20 000 euros par personne aux deux Miss concernées.
Des infos qui démontrent la relation compliquée entre concours de Miss et enjeux féministes... Entre contrôle absolu des corps et "couacs" qui font mal.