Fin 2012, la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP) avait jugé que le montant dépensé pour la campagne de réélection de l'ancien Président dépassait le montant autorisé. En effet, le montant des dépenses de campagne du candidat s'élevait à plus de 22,9 millions d'euros alors que le montant maximal autorisé pour un candidat au second tour n'est (que) de 22 509 000 euros.
Saisi par l'ancien Président de la république en janvier 2013, le Conseil constitutionnel a donc de nouveau étudié le dossier avant de confirmer le rejet du compte de campagne de Nicolas Sarkozy. Ce dernier ne bénéficiera pas du remboursement forfaitaire de 11 millions d'euros prévu et doit rembourser 153 000 euros au Trésor Public (montant qui représente l'avance forfaitaire lui ayant été versé).
Peu après l'annonce du Conseil Constitutionnel, Nicolas Sarkozy a donc décidé de démissionner malgré sa place acquise de droit. Dans un communiqué, Nicolas Sarkozy annonce sa démission afin de "retrouver sa liberté de parole". En parallèle, le Conseil Constitutionnel a rappelé qu'un membre de droit n'avait pas la possibilité de démissionner de ses fonctions. L'ancien Président de la république devra donc se contenter de ne plus siéger et demandera à ne plus recevoir de salaire selon son cabinet.
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