Nicolas Sarkozy n'imaginait sans doute pas son retour sur la scène politique de cette manière. Lundi 8 juillet, l'ex-Président a assisté au "bureau politique extraordinaire" au siège de l'UMP consacré à la dette de 11 millions d'euros du parti suite au rejet des comptes de campagne de l'ancien Chef de l'Etat par le Conseil constitutionnel.
Lors de son arrivée à l'UMP, ils étaient nombreux à vouloir saluer l'ex-Président. L'un d'entre eux a même tenté de s'approcher un peu trop près de Nicolas Sarkozy. Résultat : il a été maîtrisé par une horde de gardes du corps. L'homme se définit comme un "admirateur" de Nicolas "Joe Dalton" Sarkozy : "Je voulais juste saluer mon Président" a-t-il déclaré avant d'ajouter à un journaliste de BFM TV : "Je suis un grand admirateur de Nicolas Sarkozy et je suis allé le saluer".
Nicolas Sarkozy n'imaginait pas devoir faire son come-back politique si tôt. Récemment mis en examen dans l'affaire Bettencourt et cité dans le cadre d'un possible financement libyen de sa campagne en 2007, il devra participer à la quête de l'UMP à hauteur de 7 500 euros.