Tout d'abord, la Nintendo Switch, une fois installée dans son dock, serait plus puissante que lorsque l'on s'en sert comme une console portable. Sans trop rentrer dans les détails techniques, c'est au niveau de la puce graphique que se trouverait l'explication, puisque celle-ci n'aurait pas à se soucier de l'autonomie de la console et des soucis de surchauffe quand la machine est branchée sur secteur. Pour autant, la Nintendo Switch, même reliée à une TV, ne serait pas capable de faire tourner les derniers jeux sortis sur PS4 et Xbox One. Ceux qui s'attendait à une console ultra puissante risquent donc d'être déçus.
En ce qui concerne les Joy-Con - les fameuses demi-manettes - ils seraient vibrants, et celui de droite comprendrait même un capteur NFC (probablement pour les amiibo) ainsi qu'un dispositif infrarouge pour repérer les mouvements du joueur. Par ailleurs, la tablette de la Nintendo Switch disposerait de deux haut-parleurs, d'une prise jack 3.5, ainsi que d'un module Wi-Fi/Bluetooth. Grâce à ce dernier, il serait par exemple possible de connecter des enceintes portables, sachant que les brevets déposés par Nintendo mentionnent une interaction avec les smartphones.
Toujours d'après les rumeurs, la Switch intégrerait un accéléromètre, ce qui permettrait d'incliner la tablette dans un sens ou dans l'autre pour contrôler un personnage par exemple. Bien évidemment, Nintendo n'a encore rien confirmé, et il va donc falloir patienter jusqu'au début de l'année prochaine pour en apprendre davantage sur le successeur de la Wii U. Ce qui est certain en revanche, c'est que Shigeru Miyamoto - le créateur de Mario - a pris du recul et ce sont ses élèves qui ont pris en charge la conception de la Switch. On rappelle que les jeunes pousses de la Switch sont à l'origine de Splatoon, et que ce dernier a été un véritable carton dans le monde (plus de quatre millions d'exemplaires vendus).
Reste à savoir si la nouvelle console de Nintendo connaîtra le même succès.