Le parcours du combattant. Voilà à quoi de nombreux lycéens comparaient l'admission postbac après s'être connectés à la plate-forme Parcoursup l'année dernière. En cause : les réponses négatives ou les nombreuses mises en attente. Que les étudiants se rassurent, le comité éthique et scientifique de Parcoursup (CESP) réfléchit à un retour partiel à une "hiérarchisation des voeux après le baccalauréat", ce qui permettrait de réduire les délais d'attente et d'affecter "la plus grande partie des candidats sur leur voeu préféré parmi les voeux possibles". C'est en tout cas ce qu'explique un rapport dévoilé ce mercredi 16 janvier 2019 par le comité.
Mais ce n'est pas le seul problème pointé du doigt par le comité. Si l'instauration de quotas concernant les élèves boursiers constitue un progrès par rapport à APB, puisque cela permet de réduire les inégalités sociales, elle ne concerne pas tous les établissements. Elle "ne cible que les établissements publics sous tutelle du ministère chargé de l'Enseignement supérieur et du ministère de l'Éducation nationale". Ainsi, aucun quota n'a été fixé pour les formations offertes par les établissements privés et certains établissements publics.
Afin de palier à ça, le rapport milite donc pour "étendre l'application des quotas de boursiers" à ceux-ci. De plus, le rapport dénonce des inégalités en fonction des régions et accuse notamment certaines académies d'appliquer des quotas "sensiblement inférieurs" à la proportion de boursiers parmi les candidats. Parmi elles, celles d'Aix-Marseille, Caen, Rouen ou encore Nancy-Metz. Reste à voir si cela va être appliqué et quand, alors que la saisie des voeux sur la plateforme doit démarrer mardi 22 janvier.