Sara Mortensen vous manque depuis son départ de Plus belle la vie ? Bonne nouvelle, la comédienne est de retour sur nos écrans dès ce vendredi 27 mars avec la diffusion d'épisodes inédits de Astrid et Raphaëlle, sa nouvelle série sur France 2.
Une fiction policière très importante pour la comédienne qui lui permet de se glisser dans la peau d'une détective autiste, un personnage inattendu mais qu'elle affectionne tout particulièrement. Invitée par Téléstar à rebondir sur les avis du public à son sujet, Sara Mortensen a en effet révélé sa fierté de pouvoir porter une telle héroïne en prime time : "J'ai eu des messages très émouvants de personnes concernées par le spectre autistique. On me disait, entre autres, qu'enfin on mettait en avant quelqu'un de neuro-différent sans que ce soit caricatural. Certains se sont même reconnus."
Après tout, elle l'a rappelé, "La France est très en retard en matière d'inclusion scolaire." Aussi, elle compte bien profiter d'Astrid pour ouvrir les téléspectateurs vers un univers qu'ils ne voient pas et ne connaissent pas : "Mon but, c'était que l'on voie l'autisme d'Astrid comme un trait de caractère. Ce n'est pas une maladie, mais une neuro-différence dont le développement dépend de l'environnement dans lequel l'enfant autiste évolue. Plus il est mis à part, plus ses traits autistiques vont croître..."
Néanmoins, Sara Mortensen a beau s'épanouir avec ce nouveau rôle, cela ne l'empêche pas d'avoir toujours des regrets concernant son départ de Plus belle la vie. Au micro de Ciné-Revue cette fois, celle qui a été remplacée par Coralie Audret pour le rôle de Coralie n'a pas caché sa déception face au refus de la production de se montrer aussi conciliante avec elle qu'avec ses collègues.
Alors que les producteurs n'hésitent pas à accorder régulièrement du temps libre à Laetitia Milot (Mélanie) ou Fabienne Carat (Samia), elle a avoué avoir été "surprise" de les voir lui refuser une telle parenthèse, "J'ai demandé quelques mois off à la production, ils ont fait le choix de ne pas m'attendre".
La vie ne serait finalement pas aussi belle que ça au Mistral...