C'est déjà la fin pour Rivière Perdue. Ce jeudi 25 janvier 2024, TF1 diffusera en effet les deux derniers épisodes de cette fiction policière, qui permettra de découvrir le fin mot de cette terrible affaire de disparition. Une affaire qui aura parfaitement tenu en haleine les téléspectateurs (ils étaient encore en moyenne 4,3 millions de fans à suivre les épisodes 3 et 4), grâce à un formidable travail de l'équipe créative.
Et pour cause, Rivière Perdue est peut-être une adaptation de la série espagnole La Caza. Monteperdido, mais cela ne signifie pas pour autant que les auteurs se sont contentés de traduire les scripts pour mettre en scène cette version française. Comme l'a confessé la scénariste Eugénie Dard auprès d'Allociné, de nombreux changements ont été apportés en coulisses afin d'offrir un résultat plus digeste.
Parmi les plus importants ? Une réécriture totale de Sara Campos (Megan Montaner), qui a vu sa place être mieux tenue dans cette histoire. "Le personnage de Sara Campos dans la série espagnole avait un passé assez noir et sombre qui l'habitait. C'est quelque chose qu'on n'a pas gardé", a révélé la scénariste. Pour quelle raison ? "On était déjà dans une histoire assez lourde et assez forte".
A trop s'appuyer sur le passif de l'héroïne dans une histoire déjà conséquente et pesante, l'équipe de Rivière Perdue craignait simplement de dérouter le public avec une variation des priorités et de casser le rythme du récit. "On a beaucoup de personnages dans Rivière-Perdue et ça nous paraissait intéressant de rentrer dans l'histoire des familles Casteran et Perez qui vivent quelque chose de dingue, a rappelé Eugénie Dard. On ne pouvait pas se permettre de survoler ces émotions qui sont tellement variées".
Une décision forte mais payante tant l'adaptation française permet de mieux saisir la détresse des familles des victimes et ainsi, d'ajouter une réelle tension à l'enquête. "Il ne fallait pas que les enquêteurs, qui ont déjà un rôle important, viennent prendre totalement le lead sur l'histoire" a-t-elle reconnu.
Un pari parfaitement tenu qui explique mieux le succès de cette fiction.