Sonia Mabrouk a présenté une nouvelle édition de Midi News ce mercredi 31 mai 2023 entre midi et 14 heures sur CNews. Pour y décrypter les sujets qui agitaient l'actualité, elle a été accompagnée d'une équipe de chroniqueurs.
Celle qui a réclamé à Elise Lucet un Cash investigation sur France Télévisions a choisi de développer l'un des débats de son émission sur le thème "Harcèlement scolaire : où sont les adultes ?". En préambule de celui-ci, elle a indiqué : "Après le suicide de Lindsay il y a quelques semaines, le harcèlement continue. Cette adolescente s'est suicidée et voilà que sa mémoire est désormais souillée...".
"Et puis, il y a sa meilleure amie qui est aussi la cible sur les réseaux sociaux. On a du mal à y croire tellement on touche à l'ignominie, à ce qu'il y a de plus sombre", a ajouté la présentatrice de CNews. Elle a ensuite tenu à interpeller Pap Ndiaye, le ministre de l'Education nationale. "Mais où en est-il ? Non mais pardonnez-moi, vous ne comprenez rien, vous y allez. Même si votre venue ne va rien changer, vous envoyez un message fort. Vous accompagnez les parents...", a-t-elle lâché.
Quelques minutes plus tard, Michel Taube a dénoncé une série de responsabilités individuelles dans cette affaire. "Il n'y a que des responsabilités individuelles qui s'enchaînent. Face au phénomène de harcèlement, il y a beaucoup de lâcheté de la part des adultes. Souvent même des parents, il faut le dire ! Il est ressorti qu'il y a 1 million d'enfants qui seraient harcelés. Mais, moi, je pose toujours la question : s'il y a 1 million d'enfants harcelés, il y a combien d'enfants harceleurs ?", a-t-il développé.
Alors que Kevin Bossuet venait d'appeler à davantage de sévérité, Elisabeth Lévy a tenu à rebondir sur une partie des propos de son camarade. "Ce qu'il vient de dire est important que les harceleurs sont d'anciens harcelés. Ca nous montre qu'il n'y a pas des monstres d'un côté...", a-t-elle scandé avant d'être brutalement interrompue par Sonia Mabrouk.
Celle qui est aujourd'hui en couple avec Pascal Obispo n'a pas supporté la remarque de sa chroniqueuse et ne s'est pas gênée pour le faire savoir. "Mais à la fin, il y a une fille qui s'est suicidée. Donc moi, je vois où la victime est !", lui a-t-elle asséné. Ce à quoi Elisabeth Lévy a réagi : "Mais bien sûr, vous avez raison". "J'essaye juste de comprendre pourquoi il y en a plus aujourd'hui...", a-t-elle ensuite tenu à se défendre.