En janvier 2024, Emmanuel Macron a provoqué un séisme chez les Républicains. Sous la complicité de son nouveau Premier ministre, Gabriel Attal, dont le salaire a été dénoncé, il a débauché Rachida Dati.
La nouvelle ministre de la Culture a été l'invitée de Fred Musa dans Planète Rap le dimanche 31 mars sur Skyrock. Au micro de la célèbre radio de rap, celle qui a envoyé balader un député est revenue sur la polémique Aya Nakamura. L'interprète de Djadja a été la cible de vives critiques après qu'Emmanuel Macron a fait part de sa volonté qu'elle chante du Edith Piaf à la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris.
Rachida Dati n'a pas hésité à se moquer de Gérard Larcher qui, dans Télématin sur France 2, avait évoqué une "ode à la levrette" en référence à l'une des chansons d'Aya Nakamura. "Ça n'aurait pas été mon choix, je vous le dis tout de suite, même pour chanter Edith Piaf. C'est un choix un peu disruptif du président de la République. Quand je regarde le texte de ses chansons, je trouve qu'on est assez loin de la représentation de notre pays. C'est le choix du président de la République...", avait-il lâché face à Thomas Sotto depuis le plateau des 4 Vérités.
"La levrette, il ne s'est pas ce que c'est...", a ironisé Rachida Dati avant de poursuivre : "Je le respecte, il est président du Sénat. C'est une grande institution, le deuxième personnage de l'Etat... Mais on ne doit pas s'abaisser à ça !". Celle qui a eu un vif accrochage avec Patrick Cohen a, plus généralement, dénoncé "du racisme pur et dur" à l'encontre d'Aya Nakamura. "On peut ne pas aimer la musique, mais prendre pour prétexte l'ouverture des Jeux olympiques pour l'attaquer sur sa personne ou ce qu'elle est, c'est inacceptable ! On n'est plus dans un pouvoir d'appréciation, on est dans le délit...", a-t-elle déploré.
La nouvelle ministre de la Culture a, en outre, confessé se reconnaître dans le parcours de la chanteuse avec qui Cyril Hanouna a réglé ses comptes. "C'est comme les personnes issues de l'immigration qui accèdent à des hautes responsabilités, ça ne va jamais. J'étais Garde des Sceaux (elle a été ministre de la Justice sous la présidence de Nicolas Sarkozy, ndlr), ça ne va pas. Je suis ministre de la Culture, ça ne va pas. Je suis candidate à la mairie de Paris, quand on en a parlé, ça n'allait pas non plus... Ça ne va jamais, donc à un moment donné, il faut dire à ces gens-là qu'il faut qu'ils s'habituent !", s'est-elle agacée.