Depuis qu'Emmanuel Macron a fait part de sa volonté de la voir chanter du Edith Piaf à la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024, Aya Nakamura est au coeur d'une polémique.
De nombreux représentants de la classe politique ont ouvertement critiqué ce choix du président de la République. C'est le cas de Gérard Larcher. Invité de Thomas Sotto aux 4 Vérités de Télématin ce jeudi 14 mars sur France 2, le président du Sénat a été loin de se montrer emballé par l'idée que l'interprète de Djadja soit l'incarnation de la France aux JO.
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"Ça n'aurait pas été mon choix, je vous le dis tout de suite, même pour chanter Edith Piaf. C'est un choix un peu disruptif du président de la République. Quand je regarde le texte de ses chansons, je trouve qu'on est assez loin de la représentation de notre pays. C'est le choix du président de la République...", a commenté celui qui a choqué Léa Salamé dans Quelle époque. "Qu'est-ce qui vous gêne dans ses textes ?!", lui a demandé Thomas Sotto.
Le co-animateur de Télématin l'a également incité à dire les paroles qu'il trouve problématiques dans les chansons d'Aya Nakamura. "Catchaca', par exemple, qui est l'ode à la levrette, euh... Je ne suis pas sûr pour le vétérinaire que ce soit l'ode à un animal carnivore. Voilà !", a lâché le président du Sénat. "En tout cas, vous maîtrisez le répertoire d'Aya Nakamura", a réagi, amusé, le présentateur qui a été violemment giflé par Julia Vignali.
"Euh oui... Enfin, j'ai été regardé d'assez près puisque mes propres enfants me posaient la question et j'ai été voir. Bon...", a rétorqué Gérard Larcher avant de se voir demander quel artiste il aimerait pour la cérémonie d'ouverture des JO de Paris. "Écoutez, moi je pense qu'il aurait fallu faire un choix collectif. Les Jeux olympiques, moi, j'y ai participé. C'était à Montréal. C'est un moment d'unité, de joie, de rassemblement. Je crois que le choix aurait dû être collectif !", a-t-il répliqué.