Au lendemain de la démission d'Elisabeth Borne, Gabriel Attal est devenu, à 34 ans, le plus jeune Premier ministre de la Ve République le mardi 9 janvier 2024. Emmanuel Macron l'a chargé de nommer un nouveau gouvernement.
La nomination de l'ex-ministre de l'Education nationale à Matignon s'est invitée au menu de TPMP en soirée sur C8. Il a été dévoilé que Gabriel Attal allait percevoir un salaire de 15 900 euros par mois. Une somme qui a fait bondir Raymond Aabou.
"15 900 euros pour quelqu'un qui fait de la politique, je trouve ça beaucoup trop. Par rapport aux arguments que vous avancez (les autres chroniqueurs de TPMP, ndlr) - les responsabilités, la pénibilité, c'est dur, c'est de l'engagement -, il y a plein de Français pour qui c'est dur et qui s'engagent tous les matins pour aller au boulot. C'est des métiers difficiles, ils sont à 1 700, 1 800, 2 000... Voilà pour moi, la politique, ça devrait être de la conviction. A 4 000, 5 000 euros par mois, tu peux largement...", a-t-il fustigé avant d'être brutalement interrompu par Cyril Hanouna.
L'animateur, qui a dézingué l'arrivée de Laurent Ruquier dans Mask Singer, n'a pas supporté les propos de son chroniqueur et ne s'est pas gêné pour le faire savoir. "15 900 euros par mois, bien sûr que c'est un salaire exceptionnel, mais sache-le, si Gabriel Attal voulait gagner beaucoup d'argent, il n'aurait pas choisi d'être Premier ministre, ni Emmanuel Macron ! Ils auraient été dans la finance ou dans le privé, ils auraient gagné des 100 000 et des 150 000 par mois", l'a-t-il recadré.
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"Ce n'est pas la question parce qu'ils iront après. Quand ils sortiront de ce métier-là, ils feront des conférences. Nicolas Sarkozy fait des conférences, François Hollande va peut-être en faire, les anciens ministres font des conférences... Donc s'ils font ça aussi, c'est que c'est une belle vitrine pour eux !", a rétorqué Raymond Aabou avant d'asséner : "Vous me demandez mon avis, 15 000, c'est trop !". Guillaume Genton lui a alors reproché de parler de ceux qui sont sous-payés par rapport à Gabriel Attal.
"Il y en a beaucoup qui sont surpayés aussi par rapport à ce qu'ils font. Et nous, les premiers !", a argué celui qui va devenir papa. Son camarade s'est défendu de l'avoir déjà dit. Géraldine Maillet a alors pris part aux débats. Elle a demandé à Raymond Aabou à combien il estimait un salaire acceptable. Ce à quoi le chauffeur-livreur a martelé : "Moi, je l'ai dit. A 4 000, 5 000 euros, tu peux avoir autant de convictions qu'à 15 000 ! Ça ne changera pas le budget de l'Etat !".