La date de mise en ligne n'est pas encore connue (le tournage ne débutera pas avant le mois de mai 2023), mais on sait déjà que la saison 5 de Stranger Things sera la dernière. Une conclusion qui attriste logiquement les fans de cette série culte qui a permis l'éclosion de nombreux talents comme Millie Bobby Brown, Noah Schnapp ou encore Sadie Sink, mais qui est accueillie avec joie par... David Harbour.
Pourtant, comme l'a révélé l'interprète d'Hopper à Discussing Film, il a longtemps espéré voir Stranger Things suivre le même chemin que Les Simpson en terme de longévité. "Ce qui est drôle, c'est que lorsque la série a débuté, je voulais qu'elle ne s'arrête jamais, a-t-il confessé. J'aime tellement cette série. Je la trouve excellente, et ça aurait également été le cas si je n'avais pas été dedans".
Mais alors, pourquoi est-il désormais soulagé d'arriver au dernier chapitre de cette histoire ? Pour le bien de la série, mais également des acteurs : "Aujourd'hui, cela fait quasiment neuf ans que l'on a tourné la première saison. Et je pense que c'est le bon moment pour arrêter".
Attention, n'allez pas croire qu'il a un coeur de pierre. Il l'a au contraire reconnu, les adieux à venir ne seront pas faciles pour lui et ses partenaires : "C'est évidement très doux-amer comme sentiment, il y a de la vraie tristesse". En revanche, il estime que cette voie reste inévitable pour l'épanouissement des équipes. "On a tous grandi et vieilli, a soufflé David Harbour. Il est temps pour nous de quitter le nid et d'aller tenter de nouvelles choses, de tester différents projets." Un discours qui fait écho à celui d'Emma Mackey au sujet de Sex Education, autre série de Netflix.
Par ailleurs, même si l'acteur a conscience que les fans auront du mal à entendre ce message aujourd'hui, il est persuadé que cette fin leur sera indirectement bénéfique dans le futur : "Il faut aussi laisser les frères Duffer [les créateurs] faire de nouvelles choses. Ces mecs sont si talentueux, j'ai hâte de voir ce qu'ils vont imaginer après ça".
Une série dans les années 90 ? A la rédac, on signe tout de suite.