Alain Marschall et Olivier Truchot ont orchestré de nouveaux débats des Grandes Gueules ce mardi 19 mars 2024 sur RMC. L'émission, retransmise par RMC Story à la télévision, a été ponctuée de la présence de Louis Boyard.
Le député de La France Insoumise, qui a apporté une réponse cinglante aux attaques de Cyril Hanouna, a fait face à Jérôme Marty, Antoine Diers et Barbara Lefebvre. Ses échanges avec celle-ci ont été particulièrement musclés. La chroniqueuse n'a pas supporté que l'invité des "GG" ait pointé du doigt un "racisme systémique" dans la police. Il a notamment argué : "Pour que l'institution soit respectée, il faut qu'elle soit respectable".
"Quand un élève crache sur un professeur ou le menace, c'est parce que l'institution n'est pas assez respectable ?! Donc ça justifie qu'on nous crache dessus ou qu'on nous parle ?!", a bondi Barbara Lefebvre. Louis Boyard l'a accusée de tout mélanger. "Non ! Puisque vous nous expliquez que c'est normal que les jeunes ne respectent pas la police puisque l'institution n'est pas respectable. Comme vous institutionnalisez tout et systématisez tout, c'est votre discours qui est inaudible !", a répliqué, agacée, celle qui a assisté à un violent accrochage entre Bernard de la Villardière et Charles Consigny.
Louis Boyard a martelé que son interlocutrice disait n'importe quoi. "Je n'ai jamais demandé à ce qu'on crache sur les professeurs ou sur la police, donc je ne vois pas d'où vous sortez vos parallèles et vos exemples ! Je ne justifie rien, je suis juste en train d'expliquer, et vous ne pouvez pas le nier, qu'il y a un problème de confiance et de rapport entre la police et une partie de la population !", a-t-il tapé du poing sur la table avant de lancer à l'équipe des "GG" : "Sincèrement, je ne vous demande pas votre avis !".
Olivier Truchot a alors reproché à son invité de défendre les gens qui ont des problèmes avec la police. "C'est incroyable parce que vous, vous avez des études, des rapports, dans votre bureau. Mais quand est-ce que vous venez dans un quartier parler avec des jeunes ?!", lui a répliqué le député LFI. Une attitude qui a fait sortir de ses gonds Barbara Lefebvre.
"Vous discutez peut-être avec les délinquants, mais nous, on discute aussi avec les jeunes des quartiers qui en ont marre d'être stigmatisés par des gens comme vous !", a-t-elle lancé, excédée, à l'invité des "GG". Ce à quoi celui-ci s'est emporté : "Je ne vous laisserais pas dire ça !". "Et bah si parce que vous passez votre temps à les présenter comme étant les représentants de la racaille. Vous défendez la racaille ! Les jeunes des quartiers essayent de se débrouiller et de se sortir de ce milieu", a répliqué, énervée, la chroniqueuse d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Des propos qui ont renforcé les tensions en plateau. "Je vous parle des quartiers populaires, vous n'avez pas à parler de délinquants ou de racailles. C'est des Français comme les autres ! Ces jeunes qui se font contrôler ne sont pas des délinquants ! Vous êtes incapable de parler de ce qu'il y a dans les quartiers. Vous parlez à la place des jeunes des quartiers, je ne vous laisserai pas les appeler racailles ou délinquants !", a hurlé Louis Boyard à son interlocutrice.