Juste après Apolline Matin, émission avec laquelle Apolline de Malherbe a été accusée d'avoir volé une affaire de Ca peut vous arriver, RMC Story a misé sur une nouvelle édition des Grandes Gueules le mardi 9 mai 2023.
Pour décrypter les sujets qui agitaient l'actualité, Alain Marschall et Olivier Truchot ont été accompagnés par Charles Consigny, Etienne Liebig et Joëlle Dago-Serry. Leur émission a été ponctuée par la présence de Bernard de la Villardière. Ce dernier est venu assurer la promotion de son nouveau média, Réel.
Le présentateur d'Enquête exclusive sur M6 a fait face à l'équipe des Grandes Gueules. Il a défendu que son média, qui se veut écologiste, n'est pas fondamentaliste. "Les défis d'aujourd'hui sont passionnants. On est sur la dictature de l'urgence et il est urgent de changer de comportement à tous les niveaux. Mais mettez en exergue tous ceux qui agissent au quotidien sans mettre de grille de lecture idéologique sur le monde qui les entoure", a-t-il argué.
Il a ensuite tenu à prendre la défense de Total. "Même une boîte comme Total qu'on montre du doigt est en train considérablement de se réformer. Laissons à ces entreprises le temps de changer. D'autant que les entreprises, ce ne sont pas que les conseils d'administration, c'est aussi des dizaines de milliers de personnes qui y travaillent", a-t-il scandé avant d'être brutalement interrompu par Charles Consigny.
"Il ne faut pas être naïf ! Les grandes boîtes du CAC 40 se foutent complètement de l'écologie !", s'est agacé le chroniqueur des Grandes Gueules. Bernard de la Villardière s'en est offusqué et a dénoncé une "lecture extrémiste". "Les entreprises du CAC 40, ce ne sont pas que les conseils d'administration. Ce sont les salariés donc vous insultez les salariés ! Les gens qui viennent travailler pour ces boîtes...", s'est-il emporté.
Charles Consigny a martelé de n'avoir jamais insulté personne. "Moi, je constate que dans beaucoup de ces grandes entreprises - que je ne nommerai pas -...", a-t-il surenchéri avant d'être interrompu par son interlocuteur. Ce dernier s'est excédé : "Mais citez moi un exemple ! C'est facile d'avoir de grands discours comme ça. C'est très facile d'être moralisateur et c'est contre ce genre de discours que je m'inscris...".
"Mais c'est quoi votre truc alors ? C'est un truc financé par les grosses boîtes pour participer à leur greenwashing ? Non mais, il faut dire les choses !", lui a répliqué l'avocat. L'animateur de M6 a répondu que ce n'était absolument pas le cas. "Ca c'est aussi une autre technique des gens dans votre genre, c'est de disqualifier l'adversaire. Vous êtes en train de dire que je suis corrompu...", a-t-il lancé au chroniqueur des Grandes Gueules avant de taper du poing : "Non mais voilà, franchement, c'est bon, quoi !".