
Tel est pris qui croyait prendre. Jeudi 23 janvier 2025, dans La tribu de Baba, sur C8, Cyril Hanouna et ses chroniqueurs - dont l'avenir à la télé est toujours incertain - ont commenté les dernières actualités télé. Ils se sont notamment amusés d'un reportage de l'émission 90' Enquêtes sur un réseau de faux policiers avec de fausses cartes de police. Un extrait qui a rappelé à Raymond Aabou une "anecdote de folie". Il a en effet essayé de se faire passer pour un policier et a finalement été arrêté pour usurpation d'identité.
"J'ai fait sept heures de garde à vue avec une carte de police", a déclaré le chroniqueur - qui a eu un coup de coeur pour une chroniqueuse de l'émission. Et de détailler : "J'étais dans un restaurant, j'étais rue Cardinet, et toutes les voitures passaient jusqu'à temps qu'il y en a une qui ne passe pas. Il y a un mec qui dit : 'C'est à qui la Mégane ?' Je dit : 'C'est à moi la Mégane, pourquoi, il y a un problème ?' 'Parce qu'elle gêne là'." Plutôt que de déplacer sa voiture, il a tenté le tout pour le tout…
"Je fais : 'Toutes les voitures sont passées et vous, vous n'arrivez pas à passer ? Allez circulez, c'est la police là', et je sors ma carte du service national parce que j'avais fait l'armée. Une vieille carte éclatée." Manque de chance, il était face à de vrais policiers. "Eux, ils me sortent la vraie carte de police et ils me disent : 'Bah ça tombe bien, monte, on rentre à la maison'." Raymond Aabou s'est donc fait embarquer : "Ils m'ont monté dans la voiture et j'ai fait sept heures de garde à vue, usurpation d'identité, ils m'ont laissé partir."

Une anecdote qui a rappelé des souvenirs à Jean-Michel Maire - qui s'est récemment déshabillé sur le plateau de TPMP pour prouver qu'il ne mentait pas. "Moi aussi ça m'est arrivé à Nantes une fois", a-t-il glissé. "Une fois j'avais été interrogé dans un local de police à Paris et ils m'avaient laissé quelques secondes tout seul dans le bureau et il y avait un brassard police posé sur le bureau." Il n'a pas résisté à la tentation : "Je prends le brassard et je le mets dans ma poche", a-t-il confié, même s'il reconnaiî que c'était un "truc à la con".
Il gardait le brassard dans la boite à gants de sa voiture, et, un jour, il l'a utilisé. "Je me retrouve à Nantes, je prends un sens interdit. Une voiture arrive en face. Je fais des appels de phares, le mec bouge pas." Brassard au bras, il est sorti de sa voiture et est allé voir le conducteur : "Monsieur, vous pouvez reculer, s'il vous plait." Il ne s'attendait pas à ce que le conducteur sorte lui aussi de son véhicule. "Le mec, il ouvre la porte, il sort sa carte de police, et il me dit 'bataille'." Cela lui a valu "trois heures au poste". À ne pas reproduire…