C'est au printemps dernier que Warner Bros a confirmé les rumeurs : douze ans seulement après la sortie du dernier opus de la franchise cinématographique, la saga littéraire Harry Potter va avoir le droit à une nouvelle adaptation, mais sous la forme d'une série cette fois. Un projet qui ne plait pas à tous les fans, bien trop attachés films portés par Daniel Radcliffe, Emma Watson et Rupert Grint, et qui surprend quelques stars comme Tom Felton, mais qui ne dérange pas Bonnie Wright.
Invitée du podcast Inside of You de Michael Rosenbaum, la comédienne de 32 ans, grande fan des livres de J.K. Rowling, n'a pas caché sa déception vis-à-vis de certains choix créatifs du côté de l'adaptation des années 2000, et plus particulièrement de la place laissée à Ginny Weasley, son personnage. Là où, dans les romans, la soeur de Ron possède effectivement un rôle plus important dans l'intrigue, permettant de développer et crédibiliser sa relation avec Harry, les films ne l'ont finalement que très peu utilisée.
"Je pense que j'étais particulièrement anxieuse au moment de l'incarner avec cette idée de faire de mon mieux pour construire mon personnage, a dans un premier temps confié l'actrice, interrogée sur son ressenti en repensant à ce rôle emblématique. Je me disais 'Mon dieu, vais-je réussir à faire honneur à ce personnage adoré des fans ?'". Or, comme elle l'a ensuite expliqué, ce travail très important de sa part n'a malheureusement pas été facilité par les scénarios.
"Mais c'est toujours quelque chose de difficile à faire quand, inévitablement, énormément de scènes du livre doivent être sacrifiées pour les films, a-t-elle soufflé. D'un coup, vous n'avez plus grand chose à montrer à l'écran. Et parfois, j'étais quelque peu déçue par ça". Plus loin, Bonnie Wright a notamment précisé : "Il y avait des passages de mon personnage qui n'ont pas été gardés parce qu'il n'y avait pas de scènes où les mettre en avant à l'écran. Et ça me rendait anxieuse et ça me frustrait".
Rien à voir avec de la jalousie, la comédienne regrettait simplement de ne pas pouvoir faire plus : "Je pense que ce stress venait du fait que je me disais, 'Oh, on va trouver que je ne l'incarne pas bien' alors que j'aurais dû réaliser plus tôt qu'en réalité, on ne me donnait pas vraiment l'opportunité de faire plus". Le point positif, c'est que le public l'a immédiatement compris et a toujours soutenu Bonnie Wright.
Les créateurs de la future série sont prévenus : ne saccagez pas à nouveau Ginny !