Depuis sa mise en ligne le 7 juin 2020 sur Netflix, le film 365 Dni (365 jours) divise. Alors que certains fantasment sur le beau Massimo Toricelli (Michele Morone), de nombreuses voix s'élèvent contre le film et la plateforme. Victime de séquestration et de viol, la chanteuse Duffy a écrit à Reed Hastings, le fondateur de Netflix, pour lui demander le retrait du film qui "érotise le kidnapping et déforme la violence sexuelle et le trafic comme un film 'sexy'".
L'association "Nous Toutes" a également dénoncé le contenu du film : "@NetflixFR vous proposez dans votre catalogue le film 365 jours, classé dans la catégorie "Romantique". Pour info séquestrer une femme, la menacer, l'agresser sexuellement, la frapper et faire pression pour avoir des relations sexuelles ça n'a rien de romantique". Une pétition lancée par le collectif Soeurcières sur Change.org a été signé par près de 40 000 personnes : "Ce film met en avant la culture du viol et en présentant cela comme quelque chose de romantique, il est irrespectueux vis-à-vis de toutes les victimes de violences sexuelles.", peut-on lire.
Des plaintes de plus en plus nombreuses qui n'ont pas fait flancher Netflix, qui refuse de retirer le film. "Nous croyons fermement qu'il faut donner plus de choix et de contrôle sur leur expérience de visionnage à nos membres dans le monde. Nos abonnés choisissent ce qu'ils veulent regarder ou non en définissant des filtres de maturité et en enlevant des titres pour se protéger de contenus qu'ils jugent trop matures", a répondu un porte-parole de la plateforme au Guardian. Il rappelle que le film est sorti au préalable au cinéma dans plusieurs pays en février dernier et que Netflix n'est pas impliqué dans sa production.