
Le 15 avril 2024, Canal+ diffusait l'épisode 6 de la saison 1 de La Fièvre, l'une de ses nouvelles productions maisons. Un final très important, puisque celui-ci mettait en scène un crossover inattendu avec une autre série emblématique de la chaîne cryptée.
Souvenez-vous, Après avoir vu Marie Kinsky (Ana Girardot) organiser un débat à la télévision concernant le port d'armes citoyen, Sam Berger (Nina Meurisse) se retrouvait invitée à l'Élysée pour y rencontrer le président de la République. Une surprise pour celle qui prédit le pire pour la France à court terme, mais aussi pour le public. Et pour cause, le président en question n'était autre que... Philippe Rickwaert, le personnage de Kad Merad dans la série Baron Noir.
Un caméo que l'on n'attendait pas, mais qui n'a pas été imaginé pour rien. Un an plus tard, Kad Merad vient en effet de confirmer qu'il était sur le point de retrouver son célèbre personnage, six ans après ce qu'on pensait être la fin de Baron Noir.

"On est en train de préparer la quatrième saison, je pense qu'on peut déjà maintenant commencer à l'annoncer", a-t-il récemment révélé sur le plateau de Clique TV. En revanche, il faudra être patient pour en découvrir le résultat final : "On va tourner ça l'année prochaine".
Une longue attente qui n'est même pas compensée par quelques informations à se mettre sous la dent, l'acteur ayant refusé d'en dire plus. Tout ce que l'on sait, c'est que les fans de la première heure seront ravis. "Je suis très heureux. Je ne devrais pas le dire, mais j'ai lu le premier épisode. C'est génial, s'est exclamé Kad Merad. Dès le premier épisode, on sent que le futur est là. Il me tarde de jouer Baron noir pour voir ce qui va nous arriver".

De quoi forcément nous hyper et... nous intriguer. Après tout, on s'en souvient, si Baron Noir s'était arrêtée en 2020, ce n'était pas pour rien. A l'époque, Eric Benzekri (le créateur) assurait à Télérama qu'il était allé au bout du concept. Et qu'au-delà, l'univers risquait de perdre en crédibilité.

"La troisième saison mettait un pied dans la dystopie, l'anticipation, en reflet de la politique actuelle, expliquait-il. Aller plus loin, c'était risquer de tomber dans la science-fiction." Et d'ajouter : "À force de trop anticiper, on aurait pu complètement se planter".
Que s'est-il passé pour qu'il change finalement d'avis ? Qu'a-t-il imaginé pour sauver ce retour ? On a hâte de le découvrir.