Pendant qu'Antoine Griezmann était sur la pelouse du Stade de France le 13 novembre 2015, lors des attentats de Paris, sa soeur Maud était au Bataclan pour le concert des Eagles Death of Metals. Heureusement, elle a réussi à sortir saine et sauve de la prise d'otage. Quelques mois plus tard, elle se confiait lors d'un entretien à L'Equipe : "Je ne voulais pas montrer que j'étais affectée. Pour moi, je n'étais pas une victime, parce que je n'étais ni blessée, ni morte. Donc il fallait aller de l'avant.", déclarait-elle.
Dans le documentaire Griezmann confidentiel, diffusé ce mercredi 15 novembre 2017 sur TMC, elle est revenue sur ce drame, survenu il y a deux ans. "Je me disais, je sortirai. Je sortirai vivante. Quand j'étais à l'intérieur, je ne pensais pas à ma famille ou à une personne en particulier, c'était pour moi, 'je sors'.". A peine sorti, elle a aussitôt pensé à sa famille : "En sortant, la première chose que j'ai faite c'est appeler ma mère pour lui dire : 'c'est bon je suis sortie'". De quoi rassurer sa famille, même si le footballeur "était blanc de chez blanc, il stressait".
Âgée de 28 ans, celle qui s'occupe désormais des relations presse de son frère depuis janvier 2016 revient sur sa relation avec lui après les attentats : "Antoine est quelqu'un de très pudique [...] Il m'a dit : "Voilà, ça t'est arrivé, j'en ai conscience, je sais que t'es quelqu'un de fort, t'iras de l'avant." Et voilà, depuis ce jour là on n'en a jamais reparlé. Même avec mes parents, c'est pas un sujet qu'on a vraiment exploité, discuté, blablaté, nan nan. On en a parlé une fois, autour de la table, et on est passé à autre chose."