Bilal Hassani peut compter sur le soutien des associations Urgence Homophobie et Stop Homophobie. Elles ont expliqué sur Twitter qu'elles porteraient plainte contre les personnes ayant insulté et/ou tenu des propos homophobes à l'encontre du chanteur. Celui qui est qualifié en finale de Destination Eurovision a en effet reçu une vague de messages haineux sur les réseaux sociaux.
"Suite à la vague de haine hallucinante que rencontre @iambilalhassani, @stop_homophobie et @UHomophobie nous associons pour attaquer CHAQUE personne qui a insulté, discriminé ou menacé Bilal Hassani sur les réseaux sociaux" ont ainsi prévenu les associations.
Un travail qui devrait prendre beaucoup de temps, c'est pour cela que Urgence Homophobie et Stop Homophobie vont se charger de déposer plainte à la place de Bilal Hassani. Ainsi, il pourra se concentrer sur le concours de chant européen : "Pour qu'il n'ait pas à s'en occuper, ou se polluer le cerveau avec toute cette haine, en plein concours pour représenter la France à l'Eurovision, nous allons nous en charger à sa place, avec son accord et son concours". "C'est la mascotte de l'équipe d'artistes #UrgenceHomophobie : le plus jeune de la bande" a même ajouté l'association.
Sous le choc face à tous les commentaires homophobes, Urgence Homophobie a tenu à rappeler que l'artiste qui avait été révélé au grand public dans The Voice Kids "ne fait pas le buzz 'avec sa perruque' : il est chanteur !".
"Il est dans la vie comme il est sur la scène de @EurovisionF2" est-il aussi écrit, "Les propos qu'on peut lire contre lui sont indignes, inacceptables et ne resteront pas impunis". Et le nombre de ces messages haineux est impressionnant : "Déjà + de 1500 tweets insultants, discriminants ou menaçants en raison de son orientation et/ou de son apparence".
"Tous ces tweets seront soumis à des plaintes. Tous sans exception. Nous ne lâcherons rien et ne laisserons rien passer" est-il expliqué, "La lesbophobie, la transphobie, la biphobie, mais aussi le racisme, l'homophobie et la queerphobie (que Bilal rencontre) ne sont pas une opinion, mais un délit". "La honte doit changer de camp" est-il également précisé.