En plus de la crise sanitaire du coronavirus, c'est une véritable crise économique que nous traversons. De nombreux secteurs ont été à l'arrêt ou ont tourné au ralenti pendant ces 3 derniers mois, à l'instar du monde du spectacle, des parcs d'attractions, des commerçants, pour qui les soldes d'été ont été reportées au 15 juillet, ou encore des restaurateurs, qui viennent seulement de réouvrir dans des conditions sanitaires très strictes. Certaines personnes ont été mises au chômage technique, d'autres ont carrément été licenciées. Parmi elles, de nombreux étudiants, qui n'ont donc pas pu continuer à travailler pour payer leurs études.
Bien conscient de leur situation difficile, Edouard Philippe annonçait début mai qu'une prime de 200 euros serait versée aux jeunes "précaires ou modestes de moins de 25 ans". "En raison du confinement, les restaurants universitaires ont fermé. Beaucoup de jeunes ont perdu les emplois dont ils ont besoin pour se nourrir et payer leur loyer. Certains jeunes se sont retrouvés dans une situation que je sais dramatique.", déclarait alors le Premier ministre. Ce n'est pas la seule mesure mise en place : ce vendredi 5 juin 2020, Frédérique Vidal, la ministre de l'Enseignement supérieur, a annoncé le prolongement du versement des bourses sur critères sociaux en juillet 2020.
Mais attention, il faut respecter une condition : pour la recevoir, les étudiants doivent être "amenés à passer des concours ou examens terminaux au-delà du 30 juin". Au total, 30 millions d'euros seront distribués. "Afin de tenir compte de la prolongation du calendrier pédagogique dans certaines formations, il a été décidé que les étudiants dont les concours ou examens ont été reprogrammés au-delà du 30 juin pourront exceptionnellement recevoir un mois supplémentaire de leurs bourses sur critères sociaux. Aucune démarche ne sera à faire par les étudiants", précise le communiqué.