La manette sera peut-être bientôt out, reléguée aux seuls rayons retro-gaming des boutiques de jeux vidéo. En effet, plusieurs prototypes de jeux contrôlés par la pensée ont été développés dans le cadre du projet OpenVibe2, qui réunit éditeurs et scientifiques. De quoi jouer les mains dans les poches ?
Le contrôle des jeux-vidéos par la pensée n'est déjà plus de l'ordre de la science-fiction. Le jeu-vidéo est au centre de toutes les attentions. Alors même que le Président Obama s'intéresse de près à ses effets sur les plus jeunes, cinq prototypes de jeux-vidéo contrôlés par l'activité cérébrale voient le jour. Présentés ce mardi 22 janvier, dans le cadre du projet OpenVibe2, regroupant des scientifiques et des éditeurs de jeux-vidéo (Ubisoft, Blacksheep Studios et Kylotonn Games), ils ringardisent la Wii et la Kinect.
Une nouvelle génération de jeux est née
L'enjeu ? Créer une nouvelle génération de jeux-vidéo capables d'être contrôlés à l'aide d'un seul casque muni d'électrodes. Le tout n'est pas très esthétique voire même carrément flippant mais permet au joueur de contrôler son personnage sans l'aide d'un clavier ou d'une manette. Il lui suffit alors de vouloir pour pouvoir. Le casque permet de capter et traduire les signaux électriques des différentes zones du cerveau. Le gamer pourra ainsi détruire des vaisseaux spatiaux par la seule force de sa pensée, ou déplacer des objets sans avoir à toucher sa manette. De quoi en mettre plein la vue à maître Yoda !
Ces différents jeux ont été expérimentés sur une poignée de chanceux à la Cité des Sciences et de l'Industrie, transformés en homme-machine le temps d'une partie. Comme on s'en doutait déjà, il faudra patienter avant que les jeux pilotés par le cerveau ne soient accessibles au plus grand nombre. Il est déjà possible d'en commander une version simplifiée pour la modique somme de 300 dollars auprès du fabricant américain Emotiv, mais ils sont loin d'être aussi performants que ceux utilisés par OpenVibe2. Preuve que si le jeu vidéo bat des records de vente, il n'en est pourtant encore qu'à ses débuts...