En promotion pour la sortie de son nouvel album "Little French Songs", Carla Bruni n'échappe pas à l'actualité judiciaire qui touche son mari. Lundi soir, Nicolas Sarkozy, entré comme simple témoin au Tribunal de Bordeaux ressort mis en examen. Il est soupçonné d'abus de faiblesse sur Liliane Bettencourt. Et si au même moment, la chanteuse riait sur la scène des Echo Music Awards avec Lana Del Rey, elle est en fait très atteinte par cette nouvelle qui concerne son Raymond.
Dans le Parisien et le Figaro, ainsi que dans une interview diffusée sur RTL en intégralité vendredi matin, Carla Bruni accepte de s'exprimer sur ce sujet : "J'ai envie de sortir les griffes mais j'ose pas. C'est un peu une épreuve pour moi d'en parler, c'est douloureux pour ma famille. (...) C'est tellement inimaginable que cet homme puisse abuser de la faiblesse d'une dame qui a l'âge de sa mère. C'est impensable, je ne veux plus en parler", lâche-t-elle la voix brisée dans un extrait RTL, quand le journaliste du Parisien décrit qu'elle "essuie une larme".
Ex-première dame oblige, tous ses textes sont "décortiqués", du titre Chez Keith et Anita où certains voient une référence à l'hôtel Sofitel de DSK à la chanson Le Pingouin dont la possible référence à François Hollande a déclenché une polémique : "C'est une métaphore, je ne cible personne, ni celle que vous citez, ni une autre, mais 1 000 personnes, qui peuvent être désagréables dans plein de situations. J'ai été stupéfaite par les interprétations". Carla Bruni est bien décidée à reprendre ses carrières de chanteuse et de mannequin, mais l'implication politique de son mari ne la lâchera pas.