Tina et Louise sont deux chats qui vivent sans humains dans leur propre appartement à San José, dans la Silicon Valley (Etats-Unis). C'est en effet l'information insolite dévoilée par ABC7 News, qui a précisé que les animaux habitent un studio de 37 mètres carré avec un canapé, une télévision et une salle de bains, à 1.500 dollars par mois (ce qui équivaut à environ 1.300 euros par mois).
Victoria Amith est la "maman" des deux adorables boules de poils. Partie vivre sur le campus universitaire Azusa Pacific University, elle ne savait pas quoi faire de ses "bébés". D'autant plus que son père ne pouvait pas les garder car Tina et Louise ne s'entendent pas avec les chats de sa compagne. Du coup, elle a décidé de les placer dans un appartement situé pas très loin de chez son père pour qu"il puisse leur donner à manger tous les jours.
"Je n'ai pas des standards du genre: 'Oh, il faut que mes chats aient une maison pour eux', mais c'est juste comme ça que ça s'est passé" a-t-elle expliqué, comme si chercher un studio pour deux chats était tout à fait normal.
Le propriétaire, David Callisch, est un ami du père de Victoria Amith. Au départ, il souhaitait louer son bien sur le site Airbnb, mais comme la propriétaire de Tina et Louise avait besoin d'un endroit pour ses chats, il lui a loué. Et il a l'air très heureux de ses locataires : "Elles ne boivent pas, elles ne fument pas. Elles ne mettent pas la musique à fond". C'est vrai que c'est plutôt rare pour un animal de faire la fête toute la nuit en buvant et fumant à gogo.
Le seul problème dans cette belle petite histoire, c'est que beaucoup de personnes se retrouvent sans abris. Le prix de l'immobilier dans cette région des USA est même de plus en plus élevé, de nombreux activistes demandent actuellement davantage de logements sociaux.
Jennifer Loving, directrice générale de Destination Home (une organisation qui aide les sans-abris et qui a pour but d'éradiquer la pauvreté dans le comté de Santa Clara) a confié sa colère à Mercury News. "Cette histoire est amusante" a-t-elle d'abord avoué, "mais elle souligne les immenses inégalités qui existent dans la Silicon Valley. (...) Nous avons des milliers de personnes à la rue et nous payons pour que des chats soient bien logés". Une lutte des classes dont la presse locale n'a pas finie de parler.