J'avais tout essayé contre les appels spam : ne jamais décrocher au risque d'être harcelé, décrocher et rembarrer la personne au bout du fil, mais cela entrainait d'autres appels, tenter de bloquer le numéro, mais d'autres faisaient leur apparition... Jusqu'à ce que je découvre cette phrase "magique" qui s'est avérée infaillible.
Chaque fois que nous souscrivons à un abonnement ou que nous contractons une ligne téléphonique, nous transmettons des informations, mais c'est le traitement de ces informations qui est réellement important. Cela ne signifie en aucun cas que nous pouvons être contactés librement, à condition que nous n'en donnions pas l'autorisation par le biais du consentement susmentionné.
Je demande donc à l'opérateur téléphonique d'où vient mon numéro. Il suffit de dire "Comment avez-vous obtenu mon numéro", "Où avez-vous trouvé ce numéro ?". En règle générale, je dois insister plus que je ne le voudrais, mais de cette façon, je sais directement comment ils l'ont obtenu : si j'ai donné mon consentement préalable, mea culpa.
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Cependant, l'attitude normale sera celle de l'évitement, et si la conversation se poursuit sans connaître l'origine de l'appel, je ne peux que menacer de déposer plainte. Cette dernière est infaillible : ils raccrochent dans la majorité des cas. Et en plus, ils ne rappelleront plus !
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C'est la technique que j'utilise habituellement, même si au début, j'essaie de les éviter en faisant très attention aux autorisations que j'accorde lorsque j'ouvre un compte dans n'importe quel service. Le filtre d'appel sur mon Google Pixel aide aussi, ainsi que le blocage des appels avec des numéros cachés. Nous ne savons jamais ce qui se cache derrière eux, et s'ils peuvent avoir une intention commerciale.
Pour rappel, en France, depuis le 1er mars 2023, le démarchage téléphonique des consommateurs est autorisé uniquement du lundi au vendredi, de 10 heures à 13 heures et de 14 heures à 20 heures. Il est interdit le samedi, le dimanche et les jours fériés rappelle le site economie.gouv.fr. Le non-respect des obligations prévues au décret est sanctionné d'une amende administrative pouvant aller jusqu'à 75 000 € d'amende pour une personne physique et 375 000 € pour une personne morale.
Article écrit en collaboration avec nos collègues de xatakandroid.