En cette période de crise sanitaire due au covid-19 (coronavirus), PETA poussait un cri de détresse après avoir constaté que "les refuges et fourrières de France étaient saturés par une vague d'abandons causée par une peur sans fondement, alors même que l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré que 'À l'heure actuelle, rien ne prouve que les animaux de compagnie tels que les chiens ou les chats peuvent être infectés par le nouveau coronavirus'".
Mais qu'en est-il pour les animaux des zoos et aquariums ? Christine Grandjean, présidente de l'association C'est assez ! et fervente opposante à Marineland, s'est notamment inquiétée du sort des orques, dauphins, ours et autres animaux sauvages du parc, fermé ponctuellement depuis le 16 mars et jusqu'au 3 avril. "La situation n'est ni blanche ni noire. Si elle dure, il peut y avoir des soucis financiers dus à la baisse du chiffre d'affaires. Nourrir les animaux coûte cher. Je suis contre ces endroits mais je ne me réjouirais pas d'une fermeture dans l'urgence sans solution de repli pour les animaux. On serait quasiment sûr qu'ils partiraient dans d'autres parcs à l'étranger", a-t-elle confié à 20minutes.
Pascal Picot, directeur général de Marineland, se veut rassurant quant à l'avenir du parc et assure que l'intégralité du personnel animalier continue de travailler pendant la période de fermeture et que les animaux pratiquent les mêmes exercices, mais sans public. Christine Grandjean espère que le confinement amène une prise de conscience chez les humains : "Peut-être que les humains vont prendre conscience de ce que ça représente de tourner en rond toute la journée dans un petit espace, c'est-à-dire de ne pas être libre. Le confinement peut les amener à se questionner sur la condition animale. Peut-être...".