Alors que le Danemark, futur adversaire de l'Equipe de France va boycotter la Coupe du Monde 2022 au Qatar, et que les joueurs danois risquent d'être virés du Mondial pour ce boycott, Zinédine Zidane a évoqué les polémiques autour de la compétition sportive. Le champion du monde de 1998 a inauguré sa nouvelle statue de cire au Musée Grévin à Paris, ce 24 octobre 2022. Et Zizou a été questionné sur la Coupe du Monde de football qui commence le 20 novembre prochain au Stade Al Bayt d'Al-Khor, au Qatar.
"Je pense qu'il faut laisser la polémique de côté et laisser la place au jeu et la place à la Coupe du Monde. Pour tous les passionnés qui veulent juste voir du football" a lâché Zinédine Zidane, visiblement pas du tout touché par les bad buzz et les appels au boycott. Celui qui a quitté son poste d'entraîneur du Real Madrid (et pourrait devenir sélectionneur des Bleus après Didier Deschamps), n'a donc pas l'air de se sentir concerné par les problèmes au Qatar.
L'ex-footballeur Zinédine Zidane a ajouté : "De toute façon, ce que l'on va dire sur quoi que ce soit, cela ne sera jamais juste, jamais vrai et cela ne sera jamais opportun. Donc il faut laisser la place au foot et à la compétition pour que tous les passionnés passent un bon moment". Va-t-il se déplacer au Qatar pour suivre les matches de foot du Mondial ? "Je souhaite une très belle compétition à l'équipe de France, mais je ne sais pas encore si j'irai au Qatar" a-t-il déclaré.
Si Zinédine Zidane se fiche visiblement des polémiques et des appels au boycott, petit rappel tout de même des raisons derrière cette contestation. Selon The Gardian, 6 500 étrangers seraient morts au Qatar, dont une grande partie d'ouvriers qui seraient décédés pendant la construction des stades et des infrastructures du Mondial 2022. Ce n'est pas la première fois que les conditions de travail des ouvriers étrangers et le non-respect des droits de l'Homme dans l'émirat sont pointés du doigt.
La construction de ces nouveautés, spécialement pour la Coupe du Monde de football, pose aussi des problèmes concernant l'environnement et l'écologie.
Autre problème décrié : les règles strictes (16 pages quand même) que les visiteurs devront suivre. Parmi les interdictions : les femmes n'auront pas le droit de porter des shorts, des jupes, des robes en-dessous du genou, des crops tops ou encore des débardeurs où on voit leurs épaules. Amnesty International rappelle sur son site que les femmes et les personnes LGBT+ seraient toujours victimes de discrimination au Qatar.
Sans oublier les soupçons de corruption autour de l'attribution du Mondial au Qatar, comme en a notamment parlé Le Monde. Le parquet national financier français a ouvert une information judiciaire pour "corruption active et passive", et pour "recel et blanchiment" sur le processus qui a désigné l'émirat comme hôte de la Coupe du Monde.