C'est Anaide Rozam qui a été choisie pour interpréter le rôle d'Isabelle de Rochechouart, le double de fiction d'Alexia Laroche-Joubert. C'est en femme de poigne ambitieuse et un tantinet tyrannique sur les bords qu'on nous la présente, un portrait pas forcément flatteur, et pourtant jugé trop adoucit par une partie des lofteurs. En effet, ce sont Jean-Edouard et Kenza, participants de la première saison de la télé-réalité, qui ont décidé de prendre la parole suite à la diffusion de la série, pour tenter de mettre les barres sur les T et livrer leur propre version des faits.
Beaucoup moins "douce et mignonne" que dans la série pour Kenza, "quelqu'un d'exécrable" et qui "manque d'humanisme" pour Jean-Edouard, pour sûr, il ne s'agit pas d'un portrait bien reluisant. Bien consciente de sa réputation, la productrice et PDG de Banijay France tente comme elle peut d'arrondir les angles dans une stratégie de "je ne suis pas parfaite, mais pas non plus un monstre".
Invitée sur le plateau de l'émission de Léa Salamé, Quelle Époque !, Alexia Laroche-Joubert vient faire la promo de Culte aux côtés d'Anaide Rozam. L'occasion également pour Christophe Dechavanne de dérouler un long éloge à la gloire de la productrice : "Cette femme est, pour moi, dans ce métier, la seule à rassembler la dureté, l'humanité, certains en doutent, mais je le dis", avant d'ajouter : "Le cynisme, le flair, l'intelligence, le travail énorme, l'ambition et la volonté de vouloir tout, ou en tout cas de vouloir beaucoup. Elle y est quasiment parvenue. Elle a un job extrêmement haut pour une femme en France, et particulièrement dans ce métier". Pour lui, Anaide Rozam a fait un excellent boulot et a délivré une performance fidèle à l'image qu'il a de celle dont Isabelle de Rochechouart est inspirée.
Quelque peu en décalage avec les déclarations des lofteurs, qui perçoivent le personnage de Culte comme une version adoucie, Alexia se défend en prenant la posture inverse. "Je pense qu'elle m'a interprétée telle que j'étais un peu plus dans ces années-là", une perche lancée à l'humoriste Paul de Saint-Sernin qui s'en empare aussitôt et lui réplique : "Tu veux dire que tu es un peu moins une c*nnasse que la meuf dans la série ?", ce dont elle se défend directement : "Je ne suis pas une connasse, ni une cynique. En revanche, quand je veux quelque chose, je m'en donne les moyens".
Pas sûr que les candidats du Loft soient d'accords avec sa version...